Monese démarre l’année 2020 en force !

Présente au Paris Fintech Forum, la néobanque espère séduire 700.000 clients d’ici fin 2020.

La néobanque britannique Monese, spécialisée dans le compte bancaire instantané sur mobile, a profité du Paris Fintech Forum, qui s’est tenu au Palais Brongniart, pour dresser un premier bilan de son lancement en France. Un an après son arrivée dans l’Hexagone, la fintech revendique 215.000 utilisateurs, contre 130.000 en Allemagne et 800.000 au Royaume-Uni. Elle espère conquérir 700.000 clients en France d’ici fin 2020. Il y a quelques jours, la fintech qui opère dans 31 pays, a franchi le cap des deux millions d’utilisateurs et ambitionne de dépasser les cinq millions en 2020. A ce stade, elle ne souhaite pas communiquer sur le nombre de clients actifs.

En France, la fintech revendique entre 15.000 et 20.000 nouveaux clients par mois.​Cette année, elle s’apprête notamment à lancer deux nouveaux services. D’une part, Monese devrait proposer au premier semestre des Iban (numéro international de compte bancaire) français à ses utilisateurs, après avoir reçu l’approbation de la Banque de France. La fintech espère ainsi passer de 54% à 70% des fonds entrants provenant des virements de salaires. Par ailleurs la fintech, qui permet de déposer des espèces dans 40.000 relais au Royaume-Uni, veut étendre ce service en France. Elle irait plus loin que sa concurrente N26 qui propose l’option Cash26 uniquement en Allemagne, Autriche et en Italie.

Malgré cette croissance, la fintech fondée en 2013 ne souhaite pas communiquer sur ses derniers résultats financiers. En 2018, Monese a déclaré un chiffre d’affaires de 5,5 millions de livres (6,5 millions d’euros) et une perte avant impôt de 12,7 millions (15 millions d’euros).

Par ailleurs, Monese entend lever 100 millions de livres (118 millions d’euros) d’ici à la fin du premier semestre, selon l’AFP et le Financial Times.

 

Brexit : N26 quitte le marché britannique

La néobanque allemande N26 a annoncé la semaine dérnière, dans un communiqué, qu’elle va se retirer du marché britannique, et qu’elle fermera tous les comptes bancaires qui y ont été ouverts.

Pour motiver cette décision, elle évoque explicitement l’entrée en vigueur du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, précisant qu’elle ne pourra bientôt «plus opérer au Royaume-Uni avec sa licence bancaire européenne». N26 a même déclaré une date : tous les comptes N26 au Royaume-Uni seront clôturés le 15 avril 2020.

Ce qui soulève des questionnements, c’est que la firme basée à Berlin et créée en 2015, avait pourtant ouvert ses bureaux à Londres en octobre 2018. Soit deux ans après le vote du référendum en faveur du Brexit. Et elle avait assuré l’an dernier gagner un millier de clients par jour au Royaume-Uni.

Mais N26 se retire peut-être aussi, d’un marché devenu trop coûteux pour elle. Elle dispose d’une licence bancaire de la BaFin (Allemagne) depuis juillet 2016, mais pas d’une licence britannique de la FCA (Royaume-Uni). L’obtention d’un tel sésame serait trop coûteux au vu du nombre de clients qu’elle compte sur ce marché.

En parallèle à cette fermeture annoncée, N26 dit vouloir affirmer sa présence aux Etats-Unis, un des marchés bancaires les plus attractifs au monde, et se lancer dans de nouveaux pays !

 

Devenir une banque principale en 2020 ? c’est chaud …

En pleine croissance et mutation, la sphère bancaire en France évolue d’une manière exponentielle. Les géants de l’industrie se sont retrouvés face à la concurrence rude des néobanques qui continuent à simplifier la vie et le quotidien des francais via leur Business Model innovant.

Parmi les deals ayant fait récemment couler beaucoup d’encre on retrouve :

  • BNP Paribas qui a effectué un rachat du Compte Nickel ;
  • La Société Général qui a lancé son compte simplifié « kapsul » ;
  • Crédit agricole qui a augmenté sa participation dans « Linxo » ;
  • Crédit du Nord ayant lancé sa banque « Prismea » destinée aux professionnels.

Récemment KPMG a publié une étude mettant en exerge la croissance exponentielle des néo-banques ; les résultats de cette étude concluaient que 26 acteurs sont présents sur le marché français et se partageaient une camemberre pas moins de 3,5 millions de clients, contre 2,6 millions en juin dernier. D’ailleurs et en 2019, KPMG estime que le marché bancaire a connu une augmentation de la clientèle de  75%. Et dans un sondage réalisé aussi par KPMG en partenariat avec Ipsos, ils ont déterminé le profil type des utilisateurs de services tels que N26, Revolut ou encore Lydia, et contrairement aux perceptions 70% des clients de ces banques mobiles ont plus de 30 ans et près d’un tiers a même plus de 45 ans, ce qui confirme que ce ne sont pas que les jeunes qui contribuent à la croissance.

Nombreux sont les clients séduits par la politique tarifaire attractive des néobanques (frais de tenue de compte, ou des frais à l’étranger), certes le modèle actuel et le nombre croissant de clients ne matchent pas, et par conséquent ne permettent pas à ces néo-banques d’atteindre l’équilibre financier. Plusieurs néobanques ont commencé à étoffer leur gamme de produits pour accroître les sources de revenus,  c’est le cas d’Orange Bank qui a rajouté à son portefeuille de produits une carte bancaire Premium, N26 qui a lancé un crédit à la consommation ou encore Lydia qui a ouvert une marketplace de services financiers. 

Ceci conduit à dire que malgré la tarification convenable et la facilité d’utilisation , ceci n’est pas suffisant et il est temps pour les néobanques de développer un vrai Business Model rentable…

 

Classement des start-up en Afrique: l’Algérie à la traîne

Selon le rapport annuel 2019 de Partech Africa sur le capital investissement, baromètre de référence du secteur en Afrique, 234 start-up africaines ont levé un total de 2.02 milliards de dollars en 2019, soit une hausse de 74% par rapport à 2018. Le nombre de start-up est passé de 146 en 2018 à 234 en 2019.

Le Nigeria arrive en première position avec 37% des fonds levés, tandis que le Kenya est en deuxième position avec 26% des fonds levés. L’Egypte connait un décollage en 2019 en s’imposant, pour la première fois, à la troisième place devant l’Afrique du Sud, avec 10% des fonds levés.

L’Algérie est classée à la quatorzième place avec seulement 4 millions de dollars levés par une start-up de VTC.

Sur le plan sectoriel, on constate que 41% des fonds levés vont aux Fintech. Les Fintech sont des start-up qui offrent des services financiers innovants. Aucune Fintech n’a été encore lancée en Algérie. Les seules start-up qui ont démarré sont dans le secteur des VTC ou du e-commerce.

Il faut noter que les Edtech, start-up utilisant des outils technologiques innovants dans l’éducation, connaissent en Afrique un essor remarquable avec une progression de 290% en 2019, avec 124 millions de dollars levés.

L’Algérie, qui dispose de jeunes compétences qui ont fait leurs preuves dans les pays qui ont su offrir les conditions idéales pour attirer les talents, doit rapidement mettre en place un véritable écosystème de start-up pour trouver la place qui est la sienne et entrer de plainpied dans la révolution digitale.

Le plan d’action du gouvernement algérien, qui sera examiné dans les prochains jours, nous renseignera certainement sur la stratégie qui sera mise en place dans ce secteur.

 

Oyé Oyé jeunes lauréats, rejoignez la best team !

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By Lamiae Kettani
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