Paypal autorise les cryptomonnaies dans sa plateforme

La plateforme de paiement en ligne PayPal va autoriser les paiements via les cryptomonnaies dans quelques semaines aux États-Unis et début 2021 en Europe. Les 346 millions de clients de PayPal pourront utiliser les cryptomonnaies dans les 26 millions de marchands de son réseau.

Quatre cryptomonnaies seront prises en charge dans un premier temps : le Bitcoin, le Bitcoin Cash, l’Ethereum et le Litecoin. L’annonce a été suivie d’une hausse des cours des monnaies virtuelle sur le marché de 4%. Le bitcoin s’établit à 12 950 dollars.

Cette décision va favoriser la démocratisation des bitcoins, les commerces en ligne proposeront à leurs clients de payer en monnaie virtuelle. PayPal se chargera de faire la conversion en devises traditionnelles. Le directeur général de PayPal, Dan Shulman justifie cette décision pour encourager l’utilisation mondiale des monnaies virtuelles et à préparer le réseau PayPal à « l’émergence inévitable des monnaies numériques des banques centrale ».

En plus d’avoir une base de clients considérable, PayPal a également traité 222 milliards de dollars de paiements au cours du deuxième trimestre 2020.

 

Le géant russe du numérique Yandex ne rachètera pas la banque Tinkoff

Yandex ne rachètera pas la banque en ligne Tinkoff, ont indiqué vendredi les deux groupes, trois semaines après l’annonce de leur projet. Yandex a déclaré dans un communiqué qu’il n’a pas été en mesure de convenir « les conditions finales de l’accord avec les principaux actionnaires de Tinkoff »

Un accord de principe a été en conclu en septembre pour une transaction évaluée à 5,48 milliards de dollars, ce qui aurait été une transaction les plus importantes entre entreprises russes.

Fondée en 2006, la banque Tinkoff est un grand succès Fintech de ces dernières années, la banque a connu une croissance rapide et revendique être la troisième banque de détail en Russie avec onze millions de clients. Cotée à Londres, elle a levé 1,1 milliards de dollars lors de son introduction en bourse en 2013.

 

Stripe achète la start-up nigériane Paystack pour un montant de 200 millions de dollars

L’américain Stripe achète la pépite Paystack, leader du paiement en ligne au Nigeria. L’opération estimée à 200 millions de dollars donne une visibilité internationale à un écosystème nigérian des startups en plein ascension.

Basé à Lagos, Paystack a créé une solution dédiée aux e-commerçants qui leur permet d’accepter de nombreux moyens de paiement. La Fintech nigériane revendique plus de la moitié des transactions en ligne au Nigeria et souhaite accélérer son expansion géographique en Afrique et consolider le marché africain hyper fragmenté des paiements.

Stripe avait déjà dirigé en 2018 le tour de financement de la série A de Paystack. La Fintech continuera son activité de manière indépendante et intégrera à terme le réseau mondial de paiements et de trésorerie de Stripe.

Fondée en 2011, Stripe est désormais valorisée à 36 milliards de dollars et souhaite accélérer l’expansion de son infrastructure de paiement en Afrique. La société californienne veut « permettre à un plus grand nombre d’entreprises internationales de s’étendre dans cette région en forte croissance et contribuer à la croissance du PIB en ligne de l’Afrique ». Cette acquisition intervient dans un contexte de forte croissance de l’économie en ligne en Afrique.

 

La pandémie du coronavirus engendre un boom pour les entreprises de transfert de fonds axées sur l’Afrique

En dépit des prévisions de la Banque mondiale qui prévoit une chute historique de 20 % des transferts de fonds vers les pays les moins avancés en raison du marasme économique mondial induit par la pandémie. Patrick Roussel, vice-président pour le Moyen-Orient et l’Afrique au sein des services financiers mobiles chez Orange « constate une augmentation des transferts de la diaspora voulant aider sa famille »

 La pandémie a donné aux sociétés de transfert de fonds un avantage sur leur principal concurrent en Afrique : Les vastes réseaux informels de commerçants, de voyageurs utilisés par de nombreux migrants pour envoyer de l’argent chez eux. La pandémie a provoqué un afflux de nouveaux clients, qui utilisait principalement le marché informel.

Mukuru, qui a comme activité principale les transferts de fonds en Afrique, a connu une croissance d’environ 75 % par rapport à l’année dernière. La banque centrale kenyane a enregistré une augmentation de 6,5 % des transferts de fonds en août par rapport à la même période l’année dernière. Azimo, société de transfert de fonds basée au Royaume-Uni dont les principaux marchés africains sont le Nigéria, le Ghana et le Kenya, a vu le nombre de ses clients augmenter de près de 200%.

Selon les spécialistes, le secteur se trouve aujourd’hui à un point d’inflexion, ce changement des usages devrait continuer, car les services de transfert d’argent numériques sont généralement moins chers, plus rapides et plus sûrs que les réseaux informels. L’adoption du digital dans les services financiers est en train de se généraliser.

 

Explosion des fraudes avec la crise sanitaire ?

Près d’un tiers des victimes de fraudes n’ont pas été remboursées par leur banque cette année, un chiffre en augmentation selon l’association UFC-Que Choisir. Depuis le début de la crise sanitaire, les paiements sans contact s’imposent en France pour freiner la propagation de l’épidémie du Covid-19. Le risque de fraude augmente mais les remboursements des banques se font attendre.

Depuis le déconfinement, les français se sont reportés vers des moyens de paiements dématérialisés et le paiement sans contact a connu une croissance de 67%. Le paiement à distance a progressé de 13%. Selon l’association de défense des consommateurs, ces habitudes sont deux et dix-sept fois plus fraudées que les transactions classiques avec la composition du code secret. Les escroqueries à la carte bancaire pourraient rapidement augmenter de 20% et atteindre 660 millions d’euros en 2020.

Le recours aux codes à usages unique comme moyen d’authentification sur internet n’est plus jugé suffisant pour protéger les victimes, accusée de négligence, seul motif permettant aux banques d’être exonérées du remboursement de la fraude. Un système de reconnaissance digitale doit être utilisé et selon, UFC-Que Choisir, seuls 46 % des consommateurs sont équipés d’un dispositif d’authentification forte.

La Fédération bancaire française a rejeté les accusations en expliquant qu’une fois la fraude révélée par le client « chaquebanque s’organise ensuite pour apprécier la situation, selon les circonstances et le type de fraude, et assurer le traitement. »

 

Le saviez-vous ?

L’ACPR vient de publier la dernière mise à jour de sa liste noir des sites proposant en France des propositions frauduleuses de crédits, de livrets d’épargnes, de services de paiement et d’assurances.

 

                                                                                         By Saad YOUSSOUFI

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