Le géant italien du paiement Nexi négocie un rapprochement avec le danois Nets

Le plus grand groupe de paiement italien, Nexi, a déclaré qu’il était en négociation exclusifs avec le groupe danois Nets pour un accord de 8 milliards de dollars, qui fait suite à son rapprochement avec SIA il y’a moins d’un mois.

Cette fusion permettra à Nexi d’accéder aux marchés des paiements digitaux en Europe du nord, où le groupe scandinave occupe une position de leader et les services de paiement électroniques sont plus matures. Le regroupement des deux groupes, qui ont réalisé un peu plus d’un milliard d’euros de chiffres d’affaires chacun en 2019, se traduirait par des synergies annuelles de 150 millions d’euros.

La consolidation dans le secteur des paiements bat son plein alors que les entreprises, dont la société française Worldline, cherchent à se développer pour soutenir les investissements et faire face à l’accélération des volumes de paiements digitaux en Europe suite à la pandémie Covid-19.

« La fusion de Nexi avec le groupe Nets s’inscrirait dans le contexte de la consolidation rapide qui s’opère au niveau international et européen dans le secteur des paiements numériques déjà mise en œuvre avec la fusion annoncée avec Sia »explique Nexi dans un communiqué. Cette opération pourrait faire du nouvel ensemble l’acteur réalisant le plus de revenus en Europe, et dépasserait le champion français issu de la récente fusion de Worldline et d’Ingenico.

 

La néobanque française Vybe prévoit 300 000 nouveaux clients au Royaume-Uni et en France

Fondée en septembre 2019 et accompagnée par b-part, Vybe fournit des services financiers aux adolescents, et vient de lancer ses cartes en France. La Fintech propose un compte bancaire associé à une carte bancaire Mastercard prépayée sans frais pour les utilisateurs âgés de 13 à 18 ans.

En France, la néobanque opère en tant qu’agent de PPS, joint-venture Edenred / Mastercard, et au Royaume-Uni, en tant qu’agent de PayrNet (Groupe Railsbank).

Vybe a levé 2,2 millions d’euros jusqu’à présent grâce à une levée de fonds auprès de business angels en juillet.

 

UBS lance un portefeuille d’investissement Fintech d’une valeur de 200 millions de dollars

La banque d’investissement suisse lance un portefeuille d’investissement, UBS Next, d’une valeur de 200 millions de dollars qui cible les investissements dans les Fintechs et l’écosystème technologique au sens large.

En partenariat avec Anthemis, un fonds mondial de capital-risque spécialisé dans l’investissement dans les technologies de pointe, UBS souhaite renforcer son lien avec l’écosystème Fintech et identifier les dernières technologies en vue de les appliquer à ses clients.

UBS Next sera financé exclusivement par UBS et sera géré par une équipe dédiée aux investissements en capital-risque avec une expertise forte en technologie.

 

JP Morgan investit dans la Fintech Icon Solutions

JP Morgan, a investi dans la Fintech Icon Solutions, une entreprise de paiement basée au Royaume-Uni qui fournit des technologies aux banques pour les aider à transformer leurs systèmes de paiement numérique et à optimiser leur architecture existante. Les conditions financières de l’opération n’ont pas été divulguées.

Cet investissement intervient dans un contexte d’accélération mondiale des volumes de paiements digitaux, en raison de la pandémie du coronavirus, qui a favorisé les paiements par carte bancaire et en ligne. Les retombées de la pandémie ont également accru la pression sur les coûts des banques, qui ont accéléré la numérisation de leurs services pour faire des économies.

Parmi les clients d’Icon Solutions, figurent Citigroup, BNP Paribas, Lloyds, HSBC et Wells Fargo. La Fintech prévoit d’utiliser cet investissement pour développer ses activités et s’étendre à l’international.

Selon Icon Solutions, sur les quelques 22 banques interrogées, 68 % déclare craindre perdre des clients ou des prospects si elles n’innovent pas dans le domaine des paiements. La fidélisation des clients est un enjeu majeur, alors que les revenus diminuent et que de nouveaux concurrents continuent d’émerger avec offres digitale compétitives.

 

Le fonds AnaCap rachète une Fintech de Carrefour

Carrefour a annoncé le vendredi 30 octobre la cession de 60 % de sa plateforme de paiement Market Pay au fonds britanique AnaCap Financial Partners. Cette opération valorise désormais Market Pay à 300 millions d’euros.

« Carrefour souhaite capitaliser sur l’expertise sectorielle approfondie et l’expérience de 15 ans d’AnaCap dans la croissance et le dévelopement d’activités pour pemettre à Market Pay de continuer à se développer, se diversifier et accélérer sa transformation au service des projets d’innovation de Carrefour ainsi que de ses autres clients et prospects » explique Carrefour dans un communiqué.

Fondée en 2016 au sein de l’écosystème Carrefour, Market Pay est une plateforme de paiement européenne conçue pour répondre aux enjeux du commerce omnicanal du distributeur dans ses différentes géographies. Elle accompagne les points de ventes physiques et les e-commerçants dans le déploiement de solutions de paiement innovantes et simplifiés.

La Fintech opère un volume de 1,3 milliards de transactions, gère 45 000 terminaux et 5 millions de cartes et prévoit de réaliser un chiffre d’affaires supérieur à 30 millions d’euros.

 

L’autorité européenne des marchés financiers relève des défaillances des superviseurs allemands dans l’affaire Wirecard

Les régulateurs financiers allemands ont été « défaillants » dans leurs tâches de supervision du groupe de paiements électroniques Wirecard, a déclaré mardi 3 novembre l’ESMA. Les dirigeants du groupe Wirecard sont soupçonnés d’une fraude comptable qui a laissé un trou de 1,9 milliards d’euros dans les comptes et provoqué un dépôt de bilan.

Ce rapport met en évidence un certain nombre de lacunes, d’inefficacités et d’entraves juridiques et procédurales liés à l’indépendance de la baFin vis-à-vis des émetteurs. Le régulateur relève l’absence d’informations sur les participations financières des salariés de la BaFin, et sur le trading réalisé par ses équipes chargées de superviser les abus de marché, « ce qui fait douter de la solidité du système de contrôle interne en matière de conflits d’intérêts vis-à-vis des émetteurs »

L’ESMA pointe aussi le risque d’une trop grande influence du ministère des Finances et indique :« Pour la Bafin, il y a un risque accru d’influence du ministère des Finance étant donné la fréquence et le détail des rapports adressés au ministère des Finances dans le cas Wirecard, dans certains avant que des mesures ne soient prises »

Ces conclusions seront utilisées par la Commission européenne afin d’évaluer le besoin d’une éventuelle centralisation de la surveillance des marchés de l’Union Européenne, pour empêcher que de tels scandales ne se répètent.

 

                                                                                         By Saad YOUSSOUFI

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