Ternio devient le premier partenaire de Visa dans le domaine du cryptage des cartes de débit

Ternio, fintech basée en Géorgie, qui émet des cartes de débit pour les transactions cryptées, rejoint le programme Visa Fast Track pour émettre des cartes et d’autres solutions de paiement. La start-up est devenue le premier partenaire de Visa en matière de cryptage des cartes de débit.

Ce partenariat permet à Visa d’assurer l’interopérabilité entre les différents types de paiement. A travers cette collaboration, Ternio contribuera à accélérer la croissance des paiements électronique et l’accès à la technologie de la blockchain pour d’autres fintechs.

La start-up, veut combler le fossé entre la finance traditionnelle et les crypto-monnaies, et sera en mesure de permettre aux fintechs d’exploiter le réseau mondial de paiement de Visa et d’introduire de nouvelles expériences de paiement cryptées.

Ternio dispose déjà d’une offre BlockCard qui permet aux utilisateurs de déposer plus de 12 crypotomonnaies différentes. Les clients peuvent également obtenir des récompenses de « cryptoback » de 6,38% sur leurs achats chez les commerçants. Ce partenariat démontre l’engagement de Visa à intégrer d’autres sociétés qui développent en crypto. La carte Visa est acceptée par environs 61 millions de commerçants dans le monde, ce qui signifie que l’offre BlockCard peut être en passe d’être adoptée à l’échelle mondiale.

 

Joko lève 10 millions d’euros pour son application de cashback

La fintech française vient de boucler une levée de fonds de 10 millions d’euros. Elle va lui permettre de recruter et de se lancer à l’international. Le tour de table a été mené par Partech et Axeleo Alpha Capital Partners UK.

Joko est une application de cashback et vise donc à récompenser les dépenses de ses utilisateurs. Les clients profitent d’offres auprès de marchands lors de dépenses effectuées en ligne ou en magasin. La start-up revendique plus de 500 000 utilisateurs et plus de 1000 marchands partenaires dont Leroy Merlin, Galeries Lafayette, Franprix ou encore Cdiscount.

La solution permet d’agir sur le pouvoir d’achat des consommateurs mais aussi d’aider les commerçants à acquérir de nouveaux clients en les fidélisant. Selon Joko, un million d’euro a déjà été reversé aux utilisateurs.

 

Razorpay devient la 5eme licorne indienne durant la pandémie Covid-19

La fintech basée à Bengalore, dont la valorisation est désormais d’un milliard de dollars, a bouclé un tour de table de 100 millions de dollars dirigé par le GIC de Singapour et son investisseur existant Sequoi India.

Razorpay envisageait initialement une évaluation plus de modeste de 700 à 800 millions de dollars. Mais en raison de l’accroissement des paiements numériques induit par la pandémie, la paytech a réussi à atteindre le statut de licorne. La société détient un impressionnant portefeuille clients, qui comprend Cred, le géant des réseaux sociaux Facebook et les start-up de livraison de nourriture Zomato et Swiggy.

La fintech a étendu ses offres au-delà des paiements pour lancer des services de prêt et une plate-forme néo-bancaire. Razorpay est la seule solution de paiement en Inde qui permet aux entreprises d’accepter, de traiter et de décaisser des paiements avec sa gamme de produits incluant les cartes de crédit, les cartes de débit, le netbanking et les portefeuilles électroniques.

Aujourd’hui, la start-up prévoit de traiter environ 25 milliards de dollars de transactions en 2020 et affirme avoir un taux de croissance mensuel de 35%. Elle envisage une introduction en bourse dans les prochaines années, l’une des raisons pour laquelle le fonds souverain GIC a investi en série D.

 

Linxo, filiale du Crédit Agricole, dévoile une solution de paiement par virement bancaire

Linxo, agrégateur de données bancaires et filiale du Crédit Agricole, a lancé une solution universelle pour initier des paiements par virement bancaire. La solution créée par l’établissement de paiement agréé de linxo, Oxlin, se positionne commela première solution universelle en France pour initier des paiements par virement bancaire à travers une API unique.

Les partenaires d’Oxlin sont des intégrateurs de paiement, des commerçants en ligne et des banques. Cette nouvelle solution permet à ces partenaires d’effectuer des paiements par virement bancaire en ligne mais aussi en passant par d’autres canaux tels que les SMS, WhatsApp, QR code ou des liens web.

Fondée en 2010, plus de trois millions de personnes en France ont installé et utilisent l’application mobile Linxo. Quelle que soit la plate-forme ou la banque émettrice, cette solution permet à tous ces acteurs de traiter les paiements de la même manière.

Les paiements alimentés par l’Open Banking n’en sont encore qu’à leurs débuts mais pourront y constituer la majorité de l’utilisation. Représentant actuellement une faible proportion de l’utilisation de l’Open Banking, la forte croissance récente est un signe certain que les end users sont favorables à un plus grand choix de méthodes de paiement. Un récent rapport de l’agrégateur TrueLayer a montré que l’utilisation de l’initiation de paiement a augmenté de 832% entre mars et juillet 2020.

 

Lydia et Tink nouent un partenariat européen en open banking

Lydia, la principale application de paiement mobile en France, a choisi Tink spécialiste suédois de l’open banking. Ce partenariat permettra à Lydia de bénéficier de la plateforme d’open banking de Tink, d’ajouter de nouveaux services financiers pour ses utilisateurs ainsi que d’accélérer son développement à l’échelle européenne.

« Dans un premier temps, les services d’agrégation de comptes et d’initiation de paiements de Tink seront intégrés à l’application, avec les objectifs suivants : améliorer la façon dont les utilisateurs connectent leurs comptes bancaires à Lydia, gèrent les bénéficiaires de virements (récupération des bénéficiaires auprès de leurs banques, ajout de nouveaux bénéficiaires depuis Lydia), et initient des paiements, le tout sans quitter l’application » indique Lydia.

Fondée en 2013, Lydia permet aux utilisateurs de recevoir, d’envoyer et de gérer leur argent de manière simple et pratique. Lydia prélève une commission de 1,9% du montant collecté sur chaque transaction auprès des commerçants qui acceptent les paiements via l’application. La fintech a une part de marché de 25% auprès des 18-30 ans en France et plus de 5000 nouveaux utilisateurs s’inscrivent sur l’application chaque jour. 

 

Propulsé par le confinement, Spendesk lève 18 millions de dollars pour gérer les dépenses d’entreprise

 
La fintech tricolore, qui édite une solution de gestion des dépenses des salariés pour les PME, vient de lever 18 millions de dollars. L’entreprise a vu ses ventes fortement augmenter durant le confinement.

Avec la crise du Covid-19, les entreprises ont vu leurs dépenses professionnelles complétement bouleversées. Le développement du télétravail a fait bondir les dépenses relatives aux logiciels et au matériel informatique. La gestion de la trésorerie a été au cœur de toutes les attentions, alors que de nombreuses entreprises ont vu leurs ventes gelées avec très peu de perspective, toutes se sont attelées à protéger leur cash-burn.

« Nous nous sommes rendus compte à ce moment-là, que Spendesk était devenu un outil clé dans la traçabilité des dépenses, il permet de savoir très précisément où va l’argent, comment il est dépensé. Notre solution répondait à un besoin de décentralisation et de numérisation des services financiers qui a été accéléré par la pandémie » déclare le fondateur Rodolphe Ardant.

Fondée en 2016, Spendesk a développé une plateforme à partir de laquelle les employés peuvent soumettre leurs demandes de dépenses professionnelles. L’entreprise peut centraliser et gérer les flux de validation pour avoir une visibilité et une traçabilité en temps réel sur l’ensemble des dépenses engagées.

 

Le saviez-vous ?

La Financial Conduct Authority (FCA)interdit la vente de produits dérivés cryptés et des ETN (Exchange Traded Notes) aux clients particuliers. L’autorité britannique considère que ces produits sont « inadaptés aux consommateurs en raison du danger qu’ils présentent ».Elle évoque une mauvaise compréhension des crypo-actifs par les consommateurs, ainsi que la volatilité inhérente des prix, comme principales raisons de son interdiction.

 

                                                                                         By Saad YOUSSOUFI

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