Stocard se lance dans le paiement mobile !

Fondée en 2012 par Björn Goß, David Handlos et Florian Barth, Stocard a développé une application mobile permettant à ses utilisateurs de stocker leurs cartes de fidélité sur leurs smartphones. Désormais, la start-up allemande veut aller plus loin pour étoffer l’expérience d’achat des consommateurs avec le lancement d’une fonctionnalité de paiement mobile. Cette dernière repose sur la technologie de la FinTech française Dejamobile, spécialisée dans les solutions de paiement sans contact et retenue notamment par Île-de-France Mobilités pour dématérialiser les tickets de métro et le Pass Navigo.

Proposée dans un premier temps au Royaume-Uni, cette fonctionnalité de paiement mobile permettra aux utilisateurs de Stocard de payer via une carte Mastercard virtuelle depuis l’application. Un déploiement plus large en France, puis à l’échelle Européenne est prévu d’ici la fin de l’année.

En se lançant dans le paiement mobile, Stocard se positionne sur un marché occupé par des acteurs géants comme Lydia (3 millions d’utilisateurs), qui a bouclé en début d’année un tour de table de 40 millions d’euros mené par Tencent. Stocard doit également faire face à la concurrence de solutions comme Paylib et Lyf Pay, ainsi qu’à celle des néobanques, à l’image de N26, Revolut et Orange Bank. N26 (5 millions de clients) a d’ailleurs annoncé en mai une extension de 100 millions de dollars de sa série D pour porter cette dernière à 570 millions de dollars, tandis que Revolut (10 millions de clients) a levé un demi-milliard de dollars en février.

A ce jour, Stocard revendique 50 millions d’utilisateurs dans le monde, un nombre qui a doublé en l’espace de deux ans. Pour séduire de nouveaux utilisateurs, l’entreprise allemande avait levé 20 millions de dollars en juin 2018. Le projet d’une fonctionnalité de payer avec l’appareil mobile via une carte prépayée fonctionnant sur le réseau Mastercard était alors déjà à l’étude. Deux ans plus tard, il se concrétise. En France, Stocard compte 5 millions d’utilisateurs.

Info flash : La Banque Centrale de Tunisie lance enfin le site web « BCT-FINTECH » !

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) annoncera le lancement de ce site lors d’une conférence en ligne. Laquelle sera présidée par le gouverneur de la BCT, Marouane ABASSI. « La conférence sera aussi l’occasion d’interagir avec l’écosystème des Fintechs et de recueillir les difficultés de la pandémie de Covid-19 ». Indique un communiqué de la Banque centrale de Tunisie.

L’objectif de ce site web est d’accompagner les Fintechs tunisiennes dans le développement de leurs solutions. La BCT met également à leur disposition plusieurs mécanismes (Sandbox réglementaire, BCT-Lab, site WEB, …).

Toutes les Fintechs désirant s’inscrire dans la base de données des Fintech gérée par la Banque centrale, doit remplir le formulaire en ligne disponible sur ce lien : httpss://fintech.bct.gov.tn/fr/registration

Avec la fintech Younited Credit, Fortuneo s’ouvre au crédit à la consommation

Fondée en 2000, la banque en ligne Fortuneo vient de franchir une nouvelle étape dans son offre bancaire. À partir de ce mercredi 10 juin, les plus de 800 000 clients de la filiale du Crédit Mutuel Arkéa en France, Belgique, Suisse et Luxembourg ont la possibilité d’accéder à un nouveau service de prêt personnel, pour du crédit à la consommation. Un moyen de compléter et finaliser la stratégie de la banque en ligne, qui vise à fournir une offre dite « essentielle » pour ses clients, comprenant un compte courant, des produits d’épargne, et désormais du crédit.

Ces dernières années, Fortuneo n’était pourtant pas si étrangère aux offres de prêts. Il y a trois ans, sa stratégie l’avait poussé à lancer une offre de crédit immobilier, un moyen de trouver une autre forme de revenus, pour la banque en ligne qui se targue aujourd’hui d’être la plus rentable du marché. Depuis, l’industrie a beaucoup changé, et pour faire face à un rythme bien plus soutenu où les banques se doivent de proposer des services simples et rapides, Fortuneo a décidé de se tourner vers une fintech, Younited Credit.

En substance, la nouvelle offre de crédit à la consommation repose sur des taux fixes, aux mensualités constantes et pour des durées de remboursements allant de 6 mois à 7 ans. Les montants d’investissements prêtés varient quant à eux de 1 000 à 50 000 euros.

Pour asseoir sa position 100 % digitale, Fortuneo annonce proposer son offre avec des signatures de contrat « directement en ligne ». Enfin, les réponses aux demandes de prêts sont envoyées dans les 24 heures ouvrées.

Crypto Finance Conference collabore avec Lykke Corp dans l’Open Initiative !

La Crypto Finance Conference (CFC) collaborera avec le projet Open Initiative de Lykke Corp. La CFC est une conférence de rayonnement mondial consacrée à la blockchain et accueillant certains des plus brillants esprits de la fintech. C’est un événement destiné exclusivement aux investisseurs du secteur des cryptomonnaies et de la blockchain. La CFC permet aux investisseurs privés et institutionnels, family offices et gestionnaires de fonds de rencontrer les experts mondiaux des cryptodevises et de la blockchain.

L’objectif de la CFC est de rassembler tous les experts du secteur afin de créer un événement véritablement transformateur et de changer le secteur financier tel que nous le connaissons. C’est pour cette raison que la CFC a choisi de soutenir l’Open initiative, un projet destiné à aider les gouvernements à appréhender les différentes façons dont la technologie digitale peut transformer la chaîne logistique et le système financier au niveau mondial dans un avenir post COVID-19.

L’Open Initiative se fixe pour objectif de fournir un minimum de 50 000,00 CHF (51 300,00 USD) pour chaque proposition retenue de particuliers, équipes et entreprises œuvrant pour créer des solutions sans compromis face à la crise, tout en offrant un accès et un soutien directs aux gouvernements.

Les propositions pourront être déposées jusqu’au 3 juillet 2020. Les dossiers sélectionnés seront évalués par un jury de hauts responsables gouvernements et de dirigeants d’entreprise. Les lauréats seront pris en compte pour de futures initiatives, qui pourraient être admissibles à un financement supplémentaire.

iBanFirst lève 21 millions d’euros pour simplifier les paiements internationaux des PME et ETI

Elaia et Bpifrance entrent au capital de la fintech iBanFirst, qui veut transformer les services de paiement internationaux pour les PME et ETI. Des entreprises fragilisées par la pandémie de Covid-19 et qui ont plus que jamais besoin de solutions rapides et sur-mesure.

Dans un contexte économique marqué par la pandémie de Covid-19, qui expose les PME et ETI au risque de défaut de paiement, iBanFirst souhaite devenir un interlocuteur privilégié contribuant à instaurer la confiance mutuelle entre clients et fournisseurs. Un soutien essentiel alors que, dans les mois qui viennent, ces sociétés devront reprendre ou accélérer leurs échanges commerciaux avec un maximum de confort et de flexibilité.

La digitalisation de l’économie traditionnelle est non seulement en cours mais a très fortement été accélérée par la crise sanitaire actuelle. Le secteur fintech B2B va être un des grands gagnants de cette crise et notamment le paiement international, dont le gros du marché reste dans les mains des acteurs historiques off-line dont la qualité de service et le coût d’opération sont de plus en plus remis en question.

Une précédente levée de fonds en 2018 (15 millions d’euros) et l’acquisition de deux concurrents fin 2019, NBWM aux Pays-Bas et Forexfix en Allemagne, ont permis à iBanFirst de grandir rapidement, avec un volume de paiements traités multiplié par trois et une croissance annuelle de 180% en mars 2020. L’un de ses derniers produits, lancé il y a un an, était une solution de financement destinée aux TPE et PME importatrices.

La Fintech de la semaine : IbanFirst

Fondée en 2013 à Paris, la société propose une plateforme dédiée aux transactions multidevises, conçue comme une alternative à l’offre traditionnelle des banques. Elle propose des solutions de paiement et un ensemble de services financiers qui ciblent les besoins opérationnels quotidiens des PME et des ETI pour leur permettre de payer et recevoir des paiements quelle que soit la devise, couvrir leurs risques de change et financer leur développement international en temps réel.

La fintech dispose de sa propre infrastructure (core banking system), lui conférant une position de leader des paiements B2B et un avantage compétitif sur sa feuille de route technologique, sur laquelle figure le lancement prochain d’un payment tracker 

[outil de suivi des paiements], de services liés à l’agrégation d’informations bancaires (PSIC) et au financement import.

On se retrouve la semaine prochaine avec la prochaine Fintech de la semaine !     

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Lamiae KETTANI

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