A ne pas rater : « La soirée des 100 héros africains – 2ème édition » 

C’est le 19 Décembre 2019 et c’est à Abidjan que se tient la deuxième édition de la soirée des 100 héros africains. Cette année, c’est autour de «Monnaie, disruption et inclusion financière» que ça se passe.

Alors qu’elle a adopté diverses stratégies nationales et régionales pour améliorer l’inclusion financière du plus grand nombre et qu’elle réfléchit à de nouvelles unions monétaires, l’Afrique doit faire face à la grande disruption née des révolutions technologiques et digitales de ces unions.  De nouveaux horizons d’opportunités africains voient le jour grâce au taux élevé de pénétration de la téléphonie mobile, au développement des crypto-monnaies, des social money et autres formes nouvelles de paiement, tout en posant de nouveaux défis aux régulateurs et aux sécuritaires (risque de blanchiment d’argent, financement du terrorisme et économie souterraine).

Le panel d’Abidjan réunit des opérateurs, des régulateurs et des financiers autour de ces grands enjeux.

Pour plus d’infos : https://www.financialafrik.com/events/abidjan-financial-afrik-awards-les-100/

 

L’affaire de renaissance : Algoreg renaît de ses cendres

Le 22 mars, semble être une date noire pour la Fintech Algoreg. Le tribunal de commerce de Luxembourg déclare Algoreg en faillite. Son CEO, Jérémy Antkowiak, en est à l’origine. Il a préféré couper court à la prometteuse FinTech avant qu’elle ne s’endette trop, en jettant l’éponge fin mars. Mais deux investisseurs n’ont pas pu se résoudre à la faillite annoncée et ont décidé de relancer Algoreg, avec les mêmes produits, les mêmes clients, mais … d’autres bases stratégiques !

Algoreg était une FinTech capable d’assurer en temps réel le KYC (know your customer) dans le secteur bancaire, mais aussi dans tous les secteurs d’activité qui ont besoin de montrer à un régulateur une connaissance approfondie de leurs clients.

Algoreg vend quatre produits:

  • Un «scan filtering» : un outil permettant de dire si le client n’est pas sanctionné par la justice ou une personnalité politiquement exposée, en éliminant les faux positifs, c’est-à-dire les mêmes noms et prénoms portés par plusieurs personnes, par exemple ;
  • Un «risk scoring» : un algorithme qui va associer un niveau de risque à chaque client, en fonction de sa nationalité, de son activité ou de ses volumes de transactions ;
  • Un «photo onboarding» : outil qui permet de vérifier à distance l’identité du client, à partir de la photo de passeport et un selfie ;
  • Un «video onboarding» : produit encore en développement qui permet là encore d’authentifier une personne, mais grâce à la vidéo.

Algoreg, finaliste de la coupe du monde des start-up 2018 chez EY, en finale des Fintech Awards chez KPMG, emmenée partout comme un nouveau fleuron luxembourgeois, est sur de nouveaux rails et croit toujours à la qualité de ses produits et au besoin du marché. Affaire à suivre !

 

Et si les chiffres parlaient ? La barre des 16 millions dépassée pour les cartes bancaires marocaines ! 

Ca y est, les chiffres clés sont là :

  • L’activité monétique marocaine a réalisé 305,9 millions de transactions soit l’équivalent de 256,6 milliards de DH durant la période des 9 premiers mois 2019 ;
  • L’encours des cartes bancaires émises par les banques marocaines a franchi la barre des 16 millions et a atteint 16.204.970 cartes au 30/09/2019 ;
  • L’activité de paiement via internet maintient une forte progression durant cette période, avec +45,9% en volume et +12,6% en nombre de paiements en ligne, favorisée par les grands facturiers, les compagnies aériennes et les services eGov ;
  • L’encours des cartes CMI s’est établi à 3,9 millions de cartes au 30/09/2019 ;
  • Activité monétique globale au Maroc : Les réalisations globales de l’activité monétique, comprenant les opérations de retrait d’espèces sur le réseau des guichets automatiques, les opérations de paiement auprès des commerçants et eMarchands, les opérations de paiement sur les GAB et les opérations de Cash Advance, par cartes bancaires, marocaines et étrangères, au Maroc, ont atteint durant la période des 9 premiers mois 2019 : 305,9 millions d’opérations pour un montant global de 256,6 milliards de DH ;
  • L’activité des cartes marocaines a enregistré, en paiements et en retraits, 289,8 millions d’opérations pour un montant de 235,2 milliards de DH ;
  • L’activité des cartes étrangères  a enregistré, en paiements et en retraits, 16,1 millions d’opérations pour un montant de 21,4 milliards de DH ;
  • Activité des commerçants et sites marchands affiliés au CMI : 62,2 millions d’opérations de paiement, par cartes bancaires marocaines et étrangères, pour un montant global de 33,3 milliards de DH ;
  • Activité eCommerce : Les sites marchands et sites des facturiers affiliés au CMI ont réalisé 7,1 millions d’opérations de paiement en ligne via cartes bancaires, marocaines et étrangères, pour un montant global de 3,5 milliards de DH durant la période des 9 premiers mois 2019 ;
  • L’activité des cartes marocaines a évolué de +10,9% en nombre d’opérations, en passant de 6,2 millions de transactions durant la période des 9 premiers mois 2018 à 6,8 millions de transactions durant la période des 9 premiers mois 2019, et de +46,1% en montant, en passant de 2,2 milliards de DH durant la période des 9 premiers mois 2018 à 3,2 milliards de DH durant la période des 9 premiers mois 2019 ;
  • L’activité des cartes étrangères a évolué de +95,8% en nombre d’opérations, en passant de 125.300 transactions durant la période des 9 premiers mois 2018 à 245.340 transactions durant la période des 9 premiers mois 2019, et a progressé de +43,9% en montant, en passant de 199,9 millions de DH durant la période des 9 premiers mois 2018 à 287,6 millions de DH durant la période des 9 premiers mois 2019.

Par ailleurs, l’activité reste très fortement dominée par les cartes marocaines à hauteur de 96,5% en nombre de transactions et de 91,8% en montant.

 

Bonne nouvelle pour les Français ! La FinTech américaine Plaid se lance en France

L’Irlande, l’Espagne et maintenant la France. Beaucoup d’ambitions exprimées par la start-up américaine Plaid qui a annoncé le 21 novembre le lancement de la version beta de sa plate-forme dans les trois pays, avec pour objectif de favoriser la croissance des fintech.

La France compte plus de 300 fintechs, l’ambition de Plaid est la facilitation de l’expansion internationale des fintech françaises. La startup lancera avec plusieurs clients pilotes – BNP Paribas, Société Générale, La Banque Postale et N26 – des applications de gestion des finances personnelles et des plates-formes comptables. Une couverture complète devrait bientôt être disponible !

Plaid a mis au point une plate-forme permettant aux développeurs d’accéder au réseau financier mondial.

Qu’offre Plaid ? Un réseau de données, destiné au secteur bancaire afin d’accéder aux données financières des consommateurs qui ont donné leur accord. L’objectif est de permettre aux développeurs de construire des produits et services financiers innovants sur leur territoire mais également de les commercialiser à l’étranger. La plate-forme de Plaid fonctionne quel que soit l’endroit où les consommateurs effectuent leurs opérations bancaires, qu’ils utilisent les services d’une fintech ou un service établi avec des millions d’utilisateurs.

Petit plus : Avec son expansion européenne, Plaid espère profiter des avancées de la DSP2 obligeant les banques à ouvrir leurs informations de compte et leur paiement à des tiers réglementés, avec l’accord des clients.

 

Trending Topic au Maroc : « La FinTech au service de l’inclusion financière »

Dans le cadre de la mise en oeuvre de sa stratégie d’inclusion financière, le Maroc devient de plus en plus conscient du poids que représente les Fintechs. Visant à garantir un accès équitable pour l’ensemble des individus et entreprises à des produits et services financiers formels pour une utilisation adaptée à leurs besoins et à leurs moyens,
Lors de la 2e édition de l’Africa BlockChain Summit,  M. Jouahri a souligné que la Fintech est en train de révolutionner le paysage financier, élargissant la gamme des produits et des services tout en les rendant de meilleure qualité, plus accessibles et moins coûteux, en notant qu’elle transforme également la relation client, les moyens de paiement ainsi que les modes de financement et de transfert.

Le Wali de la Banque centrale a relevé, à cet égard, que le potentiel des nouvelles technologies pour le développement des services financiers en particulier au niveau des économies émergentes n’est plus à démontrer, précisant que celles-ci permettent d’accélérer l’inclusion financière et de l’élargir aux segments les plus fragiles du tissu productif et aux couches de la population les plus défavorisées grâce à la large couverture des réseaux mobiles et à la pénétration de l’internet.

 

Debrief de l’African Blockchain Summit : B-Part était sur place pour vous informer

Organisé conjointement par Bank Al-Maghrib et Paris Europlace avec le support des sociétés HPS et Talan, l’Africa BlockChain Summit est un événement dédié à la technologie Blockchain en Afrique et son potentiel aussi bien pour les banques centrales que pour le système financier dans son ensemble.

Les thématiques abordées lors de cette rencontre, qui a réuni près de 300 participants et une trentaine d’intervenants internationaux de haut niveau, portent sur l’utilisation de la Blockchain dans les milieux financiers et les défis que cela entraîne pour les régulateurs, ainsi que les utilisations de cette technologie dont notamment la crypto-monnaie, les « smarts contracts » et les domaines réglementaires et juridiques (Regtech).

Le secrétaire général de Paris Europlace, Alain Pithon, a mis en avant l’utilité majeure des nouvelles technologies numériques, notamment la Blockchain, dans le développement de l’industrie financière, ajoutant que l’Africa BlockChain Summit constitue un moyen pour nourrir les partenariats avec les pays en Afrique, et en particulier le Maroc.

Mettant l’accent sur le « vivier précieux d’entreprises et de startups » dont dispose le Royaume, M. Pithon a fait remarquer que « le Maroc a une très belle carte à jouer sur ces technologies », relevant que ces nouveaux outils permettent d’accélérer davantage l’inclusion financière.


Quote of the week :

‘‘La Fintech est en train de révolutionner le paysage financier, élargissant la gamme des produits et des services tout en les rendant de meilleure qualité, plus accessibles et moins coûteux. La Fintech transforme également la relation client, les moyens de paiement ainsi que les modes de financement et de transfert. C’est pour ces raisons et bien d’autres que le Maroc entend saisir l’apport de la Fintech dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie d’inclusion financière qui vise à garantir un accès équitable pour l’ensemble des individus et entreprises à des produits et services financiers formels pour une utilisation adaptée à leurs besoins et à leurs moyens’’. 

– Abdellatif Jouahri, Wali de Bank Al-Maghrib –


Oyé Oyé jeunes lauréats, rejoignez la best team !

Offre d’emploi :

Thank you for reading…

…See You Next Week

 

By Lamiae Kettani 
b-partienne engagée

 

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