Crypto : B-Part Consulting donne son avis d’expert!

Notre article de la semaine dernière sur l’émission de cryptomonnaies par de nombreuses sociétés chinoises a suscité l’intérêt de la majorité de nos lecteurs ! Cette semaine, nous vous donnons notre analyse B-partienne ! 

La récente tentative de plusieurs milliers de sociétés de blockchain chinoises d’émettre leurs propres cryptomonnaies a provoqué l’ouverture d’une enquête de la part du gouvernement chinois. En effet, la Chine a affirmé vouloir interdire toute activité liée aux crypto-actifs en avril 2019.

Plus généralement, le développement rapide du marché des crypto-actifs pose de nombreuses difficultés liées à l’application des obligations de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) pour les organismes financiers : anonymat fréquent des opérations, difficulté à obtenir des justificatifs quant à l’origine des fonds, caractère transnational des services liés à cette catégorie d’actifs…

De même, la mise en œuvre des règles relatives à la protection des consommateurs demeure complexe : peu d’informations sur les plateformes de conversion, activités encore non-régulées dans de nombreux pays.

A l’échelle internationale, le Groupe d’Action Financière (GAFI) a inclus les prestataires de services d’actifs virtuels dans son glossaire et dans le champ d’application de la recommandation 15 relative aux nouvelles technologies lors de la réunion plénière du 18 octobre 2018. Ainsi, les États membres du GAFI devront mettre en œuvre cette recommandation et soumettre ces activités aux obligations de LCB-FT (conversion, conservation, gestion et transferts d’actifs virtuels notamment).

A l’échelle de l’Union européenne, la 4ème directive LCB-FT révisée a également inclus les prestataires de services de « monnaies virtuelles » dans son champ d’application, de manière toutefois plus restreinte : conversion de « monnaies virtuelles » contre des monnaies ayant cours légal et conservation « monnaies virtuelles ».

– Delya DOUGLAS, experte LCB-FT et passionnée de crypto – 

 

FinTech : le Maroc vu par PwC et CFC

Faisons simple et commençons par la conclusion ; l’écosystème Fintech au Maroc est encore embryonnaire mais en pleine mutation.

C’est ce qui a été souligné dans le rapport intitulé «Digitalizing Africa : the rise of FinTech compagnies».

PwC en partenariat avec Casablanca Finance City ont élaboré, dans le cadre de la série de rapport CFC Africa Insights, une étude qui offre un tour d’horizon complet de l’émergence de l’écosystème des FinTechs sur le plan continental.

Se référant au rapport, le Maroc est un marché très dynamique au sein duquel le secteur de la Fintech se popularise.

L’analyse rappelle par ailleurs que le Maroc est l’un des seuls pays sur le continent à déployer de nombreux efforts pour faire adopter une loi facilitant l’activité de financement participatif (crowdfunding). En analysant le cas Maroc, les experts de PwC recommandent l’accélération de la mise en œuvre des initiatives afférente au développement de la Fintech. Des actions qui favoriseraient au pays de jouer un rôle clé dans le développement du secteur.

«Les Fintechs émergent, et gouvernement, institutions financières et opérateurs télécoms s’y intéressent de plus en plus. Plusieurs initiatives récentes et l’évolution du cadre réglementaire en attestent», relève-t-on dans ce sens. Et d’ajouter que l’adoption par Bank Al-Maghrib de la loi 103-12 en est un exemple emblématique. Elle permet aux services non bancaires, notamment les opérateurs télécoms, d’offrir des solutions de paiement mettant fin au monopole des banques, pour promouvoir l’inclusion financière.

Link to check : https://casablancafinancecity.com/videos-evenements/digitalizing-africa-the-rise-of-fintech-companies/?lang=fr

 

Flash news : la startup de FinTech OPay a levé 120 m $ auprès d’investisseurs chinois

La start-up FinTech centrée sur l’Afrique, OPay, a bouclé un tour de table de série B d’un montant de 120 millions de dollars soutenu par des investisseurs chinois. Installée à Lagos et fondée par la société Internet grand public Opera, OPay utilisera ces fonds pour s’étendre au Nigéria et étendre son produit de paiement au Kenya, au Ghana et à l’Afrique du Sud.
Les investisseurs comprennent notamment Meituan-Dianping, GaoRong, Source Code Capital, Softbank Asia, BAI, Redpoint, IDG Capital, Sequoia China et GSR Ventures. Les 120 millions de dollars obtenus par OPay complètent une levée de 50 millions de dollars effectuée par la startup en juin dernier.

Cette levée de fonds fait également suite à l’investissement de 200 millions de dollars de Visa dans la société de FinTech nigériane Interswitch et à une levée de 40 millions de dollars de PalmPay, une start-up de paiement basée à Lagos, dirigée par la société chinoise Transsion. Le Nigeria devient ainsi l’épicentre du développement des FinTech et de leur expansion en Afrique.

 

Blanchiment d’argent et terrorisme : retour sur le rapport UTRF 2018 qui voit enfin le jour

La lutte contre le BC et le FT a connu une forte activité par rapport aux années précédentes. Le rapport de l’UTRF (Unité de Traitement du Renseignement Financier) sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) au titre de l’année 2018 a été rendu public.

Il ressort du rapport de l’UTRF, que l’année 2018 a été marquée par une forte hausse du nombre de déclarations de soupçon (DS) qui a atteint 1088 DS, dont 1059 portent sur le blanchiment de capitaux et 29 sur le financement du terrorisme. Ces déclarations proviennent en quasi-totalité des organismes du secteur financier (banques, établissements de paiement, sociétés de financement, compagnies d’assurances, sociétés de bourse, bureaux de change etc.). 

Ce n’est pas étonnant que le secteur financier a été la source de 1085 DS (sur un total de 1088), enregistrant ainsi une augmentation de 50% par rapport à l’année 2017 et de plus de 256% par rapport à 2014. Ces DS ont été émises par 31 entités dont 16 banques, 6 établissements de paiement, 3 entreprises d’assurance et de réassurance, 3 sociétés de crédit à la consommation, une société de gestion de moyens de paiement, une association de microcrédit et une société de bourse. Comme par le passé, les banques demeurent le principal pourvoyeur de l’UTRF en déclarations de soupçon. Leur part représente plus de 71% des DS transmises par le secteur financier.

Au cours de l’année 2018, l’UTRF a adressé au secteur financier, pour les besoins de l’enrichissement des dossiers traités, 7526 demandes d’information contre 3924 en 2017, soit une augmentation de presque 92% par rapport à l’année précédente. Ces demandes ont porté principalement sur les comptes bancaires et les opérations de transfert d’argent. 

À noter que les personnes assujetties à la législation LCB/FT du secteur non financier sont : les avocats, les notaires, les adouls, les comptables, les conseillers fiscaux, les établissements des jeux de hasard, les agents et intermédiaires immobiliers, les négociants en pierres et métaux précieux, les commerçants des antiquités et des œuvres d’art et les prestataires de service intervenant dans la création, l’organisation et la domiciliation des entreprises.

Sur l’échelle internationale, le rapport nous apprend que l’UTRF procède à des échanges de renseignements liés à la LBC et au FT avec ses homologues étrangers et ce, soit sur la base du principe de réciprocité soit dans le cadre de protocoles d’entente.

 

FinTech City Index 2020 : 4 villes africaines dans le top 100

L’Afrique ne cesse de marquer des points sur le terrain des FinTechs ! Le Global Fintech Index (GFI), établi par Findexable, est le premier classement mondial, de toutes les villes dans lesquelles il existe un cluster de technologies financières. À noter que le classement mondial des villes Fintech City Index 2020 identifie les pôles émergents, les sociétés FinTech et les tendances.

Voici les villes africaines classées dans le top 100 en 2020 :

  • Johannesburg
  • Nairobi
  • Lagos
  • Le Cap

Ce sont les villes les plus importantes au monde pour les entreprises de technologie financière.

L’Afrique abrite également certains des hubs FinTech à la croissance la plus rapide au monde. L’Afrique du Sud et le Kenya font partie du top 50 pays, suivis de près par le Nigeria et le Ghana. La palme de la ville abritant le plus de Fintech revient à San Francisco, suivie de Londres, New York et Singapour. En outre, les États-Unis arrivent également en tête de la liste des pays les mieux dotés en technologie financière, suivis par le Royaume-Uni et Singapour.

 

Les paiements à Airbnb passent par le Luxembourg à partir de 2020

Vu que le Brexit est une affaire persistante, Airbnb déplace son siège européen de Londres vers le Luxembourg, en raison du Brexit. Tous les paiements effectués dans l’UE passeront par le Grand-Duché.

La filiale luxembourgeoise d’Airbnb a obtenu la licence nécessaire ! La plateforme de locations privées américaine Airbnb déplace son établissement de paiement européen de Londres vers le Luxembourg, en raison de la sortie programmée de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. À partir de 2020, les transactions entre locataires et propriétaires effectuées au sein de l’UE passeront par le Luxembourg.

Pour information ; 58 fournisseurs de services financiers ont annoncé publiquement le déplacement de leurs activités de Londres vers le Grand-Duché. Plus de la moitié de ces sociétés (30) sont des gestionnaires d’actifs. Mais treize compagnies d’assurances, neuf banques et six prestataires de services de paiement ont également décidé de venir au Luxembourg.

Le pays est devenu un site important pour les services de paiement ces dernières années et les géants PayPal, Amazon Payments ou Alipay desservent le marché européen depuis le Luxembourg !

 

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By Lamiae Kettani 
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