Razer, le spécialiste du matériel informatique pour gamers, se lance dans les services bancaires

Razer est spécialisé dans les souris, claviers et autres accessoires destinés aux gamers, et produit même ses propres ordinateurs portables ou smartphones. S’il y a bien un secteur sur lequel cette société n’était pas attendue, c’est celui des services financiers et bancaires. Pourtant, l’entreprise qui dispose déjà d’un bras armé dans les services financiers depuis avril 2018 baptisé Razer Fintech, souhaite aussi proposer des services bancaires.

Razer Fintech a annoncé la création d’une nouvelle entité baptisée Razer Youth Bank. Cette division, détenue à 60% par Razer Fintech, a demandé un agrément bancaire aux autorités singapouriennes en janvier dernier. Si l’entreprise obtient cet agrément elle souhaite établir son siège social à Singapour afin d’y proposer ses premiers services bancaires.

L’entreprise de gaming explique dans un communiqué vouloir « se concentrer sur le segment des jeunes et des ‘millenniaux’ qui sont actuellement mal desservis ». Razer souhaite bénéficier de sa popularité auprès de cette catégorie de population et de la reconnaissance dont bénéficie sa marque pour développer sa banque, et rapidement atteindre les jeunes. Razer, qui explique comprendre leur style de vie et être capable de leurs proposer des services adaptés, souhaite aussi développer des offres à destination des entrepreneurs en herbe et des petites et micros entreprises.

Ses ambitions ne s’arrêtent pas là. « Singapour n’est pas la seule juridiction que nous regardons, a déclaré Min-Liang Tan, le CEO et co-fondateur de Razer, dans une interview accordée à CNBC. Nous regardons également l’Europe et les Etats-Unis ». Razer Youth Bank souhaite bâtir un réseau bancaire mondial. Dans ce secteur, les marchés émergents peuvent être porteurs puisque de nombreuses personnes n’ont pas de banque. C’est pourquoi, Razer envisage aussi de développer ses services bancaires en Asie du sud-est, en Inde et en Amérique Latine.

La réglementation afférente à ce secteur ne semble pas faire peur au spécialiste des souris et claviers d’ordinateurs. « Aujourd’hui, nous sommes réglementés dans de nombreuses juridictions avec des licences pour le paiement en ligne et les porte-monnaies électroniques, explique Min-Liang Tan. C’est quelque chose avec laquelle nous sommes très à l’aise, et nous avons une approche sur le long terme ».

La concurrence est rude. De nombreuses néo-banques se lancent depuis plusieurs années et côtoient aujourd’hui les divisions 100% en ligne des banques traditionnelles. Par exemple, l’Europe compte des start-up connues comme Revolut, N26 ou encore Monzo. Mais Razer Youth Bank mise sur la notoriété de sa marque de matériel informatique et la création de services plus adaptés pour séduire les jeunes.

La fintech PayDunya au service de l’inclusion financière en Afrique

PayDunya est une plateforme de paiement en ligne qui regroupe les opérations de mobile money, les transactions bancaires et les paiements en liquide en Afrique. Entre autres services proposés, la réception de paiement en ligne, l’envoi de factures par email ou par SMS ou encore, un service qui permet de payer plusieurs personnes en une seule opération. PayDunya a été lancée en 2015 par Aziz Yerima, Youma Fall, Honoré Hounwanou, et Christian Palouki.

Alors qu’ils sont encore étudiants, ils ont l’idée d’une plateforme de paiement en ligne adaptée au contexte africain, particulièrement concerné par la sous-bancarisation. La plateforme a pour objectif de renforcer l’écosystème numérique africain à travers l’accompagnement des entreprises, des institutions financières et des populations exclues des systèmes bancaires courants, dans le processus de digitalisation des services de paiement.

Si l’idée d’un PayPal africain n’a pas tout de suite convaincu les institutions financières locales et les populations peu habituées aux paiements en ligne, ce modèle s’intègre progressivement dans les habitudes. Le succès de la start-up repose sur PayDunya Secure, un programme qui permet la protection de bout en bout des données confidentielles.

Après 5 années d’existence, PayDunya compte déjà 600 entreprises clientes et plus de 50 000 transactions sont traitées par jour. En 2019, l’entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros.

Présente en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Bénin, elle prévoit de s’étendre sur tout le continent.

Ecobank Mobile s’améliore grâce au bot de la fintech togolaise Semoa

Transférer de l’argent de l’application Ecobank Mobile au portefeuille électronique Tmoney. C’est ce que la fintech togolaise Semoa rend possible par le bias de son bot « Dédé ». Dirigée par Edem Adjamagbo, la startup est spécialisée dans la digitalisation des services bancaires sur le continent africain.

Grâce à Dédé, les utilisateurs d’Ecobank Mobile peuvent acheter de la monnaie électronique Tmoney directement depuis l’application. Ils peuvent ainsi réaliser diverses transactions comme : les paiements de facture, les achats de crédit, les renouvellements d’abonnements ou encore l’envoi d’argent. Ce, sans devoir se rendre dans un kiosque physique.

Semoa résout ainsi les questions d’interopérabilité, une problématique majeure dans le monde de la finance digitalisée. L’enjeu : simplifier la vie des utilisateurs de services bancaires. Edem Adjamagbo a ainsi confié au sujet de son action pour Ecobank : « Nous sommes dans la droite ligne de notre positionnement d’agrégateur de services digitaux et avons mis en place l’interopérabilité »

Mouro Capital, le fond d’investissement de Santander dédié aux fintech, prend son indépendance

Le groupe bancaire espagnol Banco Santander a annoncé ce 11 septembre le lancement de Mouro Capital, un nouveau fonds de capital-risque dédié aux fintech et plus généralement aux entreprises technologiques du secteur bancaire.

La nouvelle entité, qui remplace Santander Innoventures, sera gérée de façon autonome, précise la banque espagnole. Elle sera dirigée par Manuel Silva Martínez, qui dirige Innoventures depuis deux ans. Santander reste néanmoins le seul investisseur de Mouro Capital.

Mouro Capital – qui tire son nom de l’île de Mouro, située dans le Golfe de Gascogne tout près de l’entrée de la baie de Santander – disposera de 400 millions de dollars de fonds, soit le double de son financement actuel au sein de Santander Innoventures. Il hérite du portefeuille acquis depuis la création de sa filiale, en 2014, et qui comprend 36 start-up dont Ripple, Nivaura Personetics, Curve, Creditas ou encore Crosslend, en Europe et sur les deux continents américains. Parmi ses succès, la start-up iZettle, vendue à PayPal en 2018 pour 2 milliards de dollars, ou encore Kabbage, rachetée à American Express en août dernier.

Le fonds poursuivra le déploiement de capitaux sur ces régions en menant principalement des cycles de financements s’élevant à 15 millions de dollars. Il vise des jeunes pousses en phase de démarrage et de croissance à l’échelle mondiale. Au-delà des fintech, le Mouro Capital va pouvoir sourcer des start-up proptech, edtech, voire des secteurs comme la logistique ou la mobilité, selon Manuel Silva Martínez, interrogé par Techcrunch.

Le fait de céder les activités de capital-risque s’inscrit pour Santander dans une stratégie plus large : en 2019, la banque a lancé un plan d’investissement de 20 milliards d’euros sur quatre ans pour accélérer sa transformation digitale, en misant notamment sur de nouveaux services. Mouro Capital va vraisemblablement gagner en agilité et être libre de travailler avec l’ensemble des acteurs bancaires du marché, y compris les concurrents de Santander. « La naissance d’une marque distincte réduit également le risque d’affiliation potentiellement conflictuelle, l’une des craintes des entrepreneurs, qui sont rassurés par une séparation juridique plus claire« , résume Manuel Silva Martínez.

Santander a donc vocation à poursuivre sa stratégie en étroite collaboration avec les pépites fintech. À ce jour, 70% des sociétés du portefeuille travaillent avec le géant bancaire européen. Santander mène de son côté sa propre stratégie d’investissement. En 2019, elle est entrée au capital de la fintech britannique Ebury à hauteur de 50,1%, pour un montant de 400 millions d’euros.

Le Crédit Suisse lancera l’application Fintech Rival Digital Banking en octobre

Le Credit Suisse lancera en octobre une application de banque numérique défiant les fintechs comme Revolut sur le marché domestique de la banque suisse en proposant des transactions étrangères gratuites et une gestion de patrimoine entièrement numérique, a annoncé jeudi la banque.

La nouvelle application bancaire CSX du Credit Suisse offrira des services bancaires en ligne gratuits, y compris une carte de débit en ligne gratuite et d’autres fonctionnalités à déployer au fil des mois, permettant aux clients de contracter des hypothèques, de faire des investissements et de planifier leur retraite, a déclaré la deuxième banque de Suisse.

Des concurrents numériques comme le britannique Revolut et le N26 allemand ont accumulé des millions de clients et des évaluations d’un milliard de dollars en offrant des alternatives bon marché et conviviales aux services bancaires traditionnels. Sous-cotant les opérateurs historiques en matière de tarification des devises, de négociation d’actions et de transferts d’argent, ils sont particulièrement appréciés des jeunes clients.

Le Credit Suisse vise à réduire les coûts de ses activités de détail en Suisse en fermant environ un quart de ses succursales, tout en attirant de nouveaux clients – en particulier dans le segment de la clientèle plus jeune, où il affirme avoir un travail de rattrapage à faire – en développant d’autres solutions sur le marché et en offrant une présence physique à ceux qui la recherchent.

Son application CSX déploiera un service de gestion de patrimoine entièrement numérique à la mi-novembre, a-t-il déclaré.

Les retraits d’espèces aux distributeurs automatiques de billets ne sont pas couverts par l’application, mais les clients qui le font régulièrement peuvent réduire leurs coûts via une carte de débit Mastercard qui coûte 3,95 francs suisses (4,34 $) par mois.

À l’avenir, les succursales proposeront des «barres numériques», tandis que les spécialistes fourniront des conseils personnalisés par vidéoconférence, a déclaré le Credit Suisse. Certains sites proposeront des espaces de coworking ainsi que des «zones événementielles» destinées à attirer les start-ups et autres organisateurs d’événements.

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