Western Union : et Isabel Group s’associent pour fournir des services de paiements internationaux aux entreprises belges

Western Union, un leader mondial dans le domaine des transferts d’argent et des paiements en devises annonce une collaboration entre sa division dédiée aux entreprises, Western Union Business Solutions, et Isabel Group, la plus grande Fintech de Belgique également leader des services de multibanking pour les entreprises et le grand public sur ce marché.

Dans le cadre de ce partenariat, Western Union Business Solutions va permettre aux entreprises qui gèrent leurs opérations bancaires en ligne d’effectuer des paiements internationaux rapidement et facilement via la plateforme multibancaire d’Isabel Group.

La plateforme Isabel 6 compte aujourd’hui 70 000 entreprises clientes qui pourront désormais accéder au réseau international unique de Western Union Business Solutions dans plus de 200 pays et territoires, pour des transactions dans plus de 130 devises. La couverture globale de Western Union Business Solutions, combinée à sa connaissance des marchés locaux, simplifiera les transactions à l’international des utilisateurs de la plateforme Isabel 6. Ces derniers pourront également bénéficier de l’expertise des analystes de Western Union Business Solutions sur les marchés du change et sur les questions de fluctuations des devises, les aidant ainsi à maitriser le risque de change via une large gamme de produits de couverture.

La plateforme Isabel 6 bénéficie de l’expertise, des ressources et de la technologie d’Isabel Group. La Fintech Belge dispose d’un vaste réseau de partenaires et est l’une des trois sociétés en Belgique (source : AMPG) à répondre aux exigences de la norme ISO/IEC 20000-1 2011 ( une norme de système de management des services (SMS). Elle spécifie les exigences destinées au fournisseur de services pour planifier, établir, implémenter, exécuter, surveiller, passer en revue, maintenir et améliorer un SMS) et à avoir obtenu la certification correspondant à cette norme.

The Western Union Company (NYSE : WU) est un leader mondial dans le domaine des transferts monétaires et des paiements multidevises transfrontaliers. En reliant le monde numérique et monde physique, notre plateforme omnicanale permet aux consommateurs et aux entreprises de virer des fonds, d’en recevoir, et d’effectuer des paiements de manière fiable, simple et rapide. Au 30 juin 2020, le réseau comprenait plus de 550 000 agences de détail proposant les services de marques dans plus de 200 pays et territoires, avec la capacité de virer des fonds à des milliards de comptes. En outre, westernunion.com, le canal ayant affiché la croissance la plus rapide en 2019, est accessible dans plus de 75 pays et territoires supplémentaires pour effectuer des virements dans le monde entier. Grâce à sa présence mondiale, Western Union transfère des fonds pour mieux connecter les familles, les amis et les entreprises, contribuant ainsi à l’inclusion financière et à la croissance économique.

Isabel Group relie et simplifie les processus administratifs et financiers des entreprises. Le prestataire de services financiers assure l’échange fluide et fiable de documents, de paiements et d’identifications et automatise l’accès à ceux-ci. Ainsi, les entreprises peuvent mieux comprendre leurs flux financiers et prendre de meilleures décisions opérationnelles.

Quelques 65 000 entreprises, 3 000 cabinets d’expertise comptable, 150 partenaires logiciels et 30 banques travaillent avec ou sont liés aux logiciels d’Isabel Group : Isabel 6, Seven, Ibanity, CodaBox, ClearFacts, Ponto, BookMate, SignHere, KUBE et Zoomit. Isabel Group gère ainsi la plus grande infrastructure financière de Belgique. Le groupe automatise 450 millions de transactions par an, soit 7.10 milliards d’euros par jour. Isabel Group emploie 300 experts.

Flash news : « Moneway », c’est terminé. Bonjour « Vaultia » !

La néo-banque basée à Villers-le-Lac (France) change de nom pour devenir Vaultia. Elle va également déménager dans des locaux plus grands, à Morteau. Et attend impatiemment une seconde levée de fonds pour continuer à se développer.

Depuis le 24 août 2020, Moneway a laissé place à Vaultia. Le nom a changé, la charte graphique également, mais pas l’ambition de la start-up : s’imposer en tant que néo-banque évolutive et collaborative en s’appuyant sur les attentes et les retours de sa communauté d’utilisateurs.  Les services ne sont disponibles que sur mobile, via une application.

Après avoir obtenu la certification Banque de France en juillet 2018, une première version dite “alpha” a été lancée en octobre de la même année. « Avec une quarantaine d’utilisateurs » rappelle Noémie Nicod, cofondatrice de la start-up avec Benjamin Chatelain et Romain Vermot, « nous sommes maintenant en version bêta, toujours gratuite, avec 11 000 “users”. » La version stable, celle qui sera commercialisée, devrait intervenir fin octobre .

Monedo fait faillite

La fintech allemande Monedo, autrefois soutenue par Peter Thiel, cofondateur de Paypal, et connue à l’origine sous le nom de Kreditech, a annoncé le 14 septembre avoir déposé le bilan.

Le milieu fintech allemand est en pleine tourmente. Après le fiasco de Wirecard, une autre start-up baisse le rideau de l’autre côté du Rhin. Il s’agit de Monedo, qui était en profonde difficulté depuis le début de la pandémie de Covid-19. La start-up, créée en 2012 sous le nom de Kreditech, vient de déposer le bilan. Elle a déposé une demande d’insolvabilité devant un tribunal allemand la semaine dernière. Le cabinet d’avocats Brinkmann & Partner a été désigné pour gérer la procédure.

Spécialisée dans le microcrédit, Monedo a connu des années de succès. Sa solution s’appuyait sur des technologies d’apprentissage automatique afin d’analyser les besoins d’emprunt et les capacités de remboursement des consommateurs à partir de leurs données en ligne. Cette méthode d’évaluation passait par l’analyse de 20 000 sources de données, des réseaux sociaux aux données de navigation et d’achat. Monedo proposait alors quasi en temps réel un processus de souscription entièrement automatisé et personnalisé afin de formuler des facilités de crédit 24h/24 et 7 jours/7.   

En 2017, sa valorisation dépasse les 230 millions d’euros avant de plonger l’année suivante du fait de défauts de paiement en Russie et en Inde. La start-up basée à Hambourg revoit alors son positionnement et sa gouvernance avec la nomination de David Chan, passé par Citygroup et Barclays, comme directeur général et l’arrivée de Mariusz Dabrowski en tant que directeur financier. Celui-ci a démissionné en juin dernier.

Censée être relancée en mars 2020, la jeune société a été frappée de plein fouet par l’épidémie de Covid-19. Elle a également souffert des nouvelles réglementations adoptées par certains pays européens, comme l’Espagne et la Pologne – ses deux plus grands marchés – et qui permettent aux souscripteurs de différer le remboursement de leurs emprunts. A noter que la fintech ne pouvait pas opérer sur son marché domestique. Son offre de microcrédit repose sur l’accès aux données publiques en ligne de ses futurs clients, une pratique illégale en Allemagne.

Monedo revendiquait plus de deux millions de prêts accordés à environ un million de clients. Elle aura levé plus de 519 millions de dollars depuis sa création, et employait encore récemment 350 collaborateurs.

La fintech Interswitch à nouveau prête à investir en Afrique

La consolidation de la concurrence et la crise sanitaire poussent la licorne nigériane à relancer son activité de capital-risque à destination des fintechs continentales (africaines).

Créé en 2015 par Mitchell Elegbe, également fondateur de l’infrastructure de paiement numérique Interswitch, le « ePayment Growth Fund » va être réactivé dans les prochaines semaines. L’annonce a été faite par le dirigeant nigérian lors d’un entretien accordé le 16 septembre au site spécialisé américain TechCrunch.

Doté initialement de 10 millions de dollars, le fonds avait été mis en pause après un investissement de 850 000 dollars en février 2015 dans Africa Courier Express (ACE), spécialisé dans la logistique et le suivi de colis, et à la suite, en 2016, du rachat de Value Added Network Solutions Limited (Vanso) pour 15 milliards de nairas (près 33 millions d’euros).

À la tête d’une entreprise valorisée à plus d’un milliard de dollars depuis l’entrée de Visa au capital d’Interswitch en 2019, l’ingénieur électrique diplômé de l’université du Bénin n’a pas précisé le montant qu’il souhaite lever pour ce nouveau fonds.

« Nous serons très sélectifs. Les entreprises dans lesquelles nous investirons devront être des structures auxquelles Interswitch peut apporter une valeur ajoutée », a-t-il néanmoins détaillé, insistant sur les effets de réseau que pourraient constituer un rapprochement entre les outils et la base clients d’Interswitch et des solutions innovantes dans le secteur des fintechs.

L’annonce intervient alors que le marché des fintechs africaines amorce sa consolidation. En juillet, le kényan DPO Group a par exemple annoncé être racheté par le géant dubaïote des services de paiements Network International dans le cadre d’un accord estimé à 288 millions de dollars. Les fonds apportés permettront à l’entreprise fondée en 2006 d’effectuer des acquisitions sur le continent.

En juillet, le sud-africain MFS Africa a, à son tour, annoncé le rachat de la start-up ougandaise de gestion des paiement électroniques, Beyonic. Active en Ouganda, au Ghana, au Kenya, en Tanzanie et au Rwanda, cette dernière apporte à la plateforme sud-africaine présente dans 38 pays en Afrique sa connaissance des besoins des petites et moyennes entreprises.

De son côté, bousculé dans ses projets d’introduction en bourse prévus initialement pour le début de l’année 2020, Mitchell Elegbe fourbit, lui aussi, ses armes. Malgré la pandémie, Interswitch a récemment noué un important partenariat avec American Express lui permettant d’intégrer son réseau nigérian de commerçants au réseau mondial du mastodonte américain.

La même opération a été effectuée avec le chinois UnionPay en septembre pour ses activités en Afrique de l’Est. Par ailleurs, le groupe fondé en 2002 et présent au Nigeria, en Ouganda, au Kenya et en Gambie accélère également sur le segment des cartes de paiement avec son propre produit baptisé Verve.

Les autorités bancaires britanniques s’inquiètent !

C’est un produit séduisant pour les clients, mais aussi pour les banques britanniques. Reste à s’assurer qu’il ne crée pas de risque systémique. La Prudential Regulation Authority (PRA) vient d’écrire aux établissements bancaires, outre Manche , pour éviter qu’ils ne prennent des risques inconsidérés sur les cartes de crédit à 0 %.

Ce produit, que toutes les banques britanniques proposent à leurs clients, a vu ses encours exploser ces dernières années. Le principe est simple : il permet aux banques d’accueillir un nouveau client sans lui facturer ses crédits à la consommation pendant les premiers mois voire les premières années, mais simplement une commission sur le montant du prêt qu’il transfère depuis son ancien établissement.

Pour le client, les frais sont donc au démarrage limités. La banque, de son côté, bénéficie d’un levier efficace de recrutement des clients, tout en étant autorisée à inscrire dans ses comptes, dès l’origine, une partie des revenus attendus à terme, calculée sur des hypothèses d’activité future (combien de temps le client va-t-il rester en portefeuille, quelles seront ses dépenses et quel sera son niveau d’endettement).

C’est là que le bât blesse. Car la tentation est grande pour les établissements de se montrer trop agressifs afin de gagner des parts de marché, en s’appuyant sur des prévisions de revenus trop optimistes. Et donc en mettant en face de ces crédits, dans leur bilan, un capital insuffisant pour faire face aux risques. « Tant que les clients tournent d’une banque à l’autre, tout va bien, explique un spécialiste. Mais c’est un peu comme aux chaises musicales. Il ne faut pas qu’une banque se retrouve sans chaise quand la musique s’arrête ». Quand les taux remontent brutalement, par exemple.

Le risque est alors que beaucoup de clients fassent défaut à la fois, avec à la clé un accident systémique. Ou bien que les emprunteurs soient nombreux à s’orienter vers des « pay day loans » , des produits parfois à 1.000 % d’intérêts sur 10 ou 15 jours qui, dans un pays où l’interdiction du taux d’usure n’existe pas, sont vendus en toute légalité.

Sans aller jusqu’à un tel scénario, la PRA dit, dans sa lettre adressée aux banques le 6 juin et dévoilée par le « Financial Times », avoir trouvé « un certain nombre de facteurs 

[…] qui justifient une surveillance plus poussée » sur ce type de produits. Elle estime qu’« un petit nombre d’établissements », qui en sont plus dépendants que les autres, sont « vulnérables à un risque de pertes soudaines si les clients des cartes de crédit à 0 % partent plus tôt ou empruntent finalement moins que prévu ». L’autorité leur demande donc d’envisager un renforcement de leurs capitaux pour atténuer les risques.

Mastercard veut sa place dans l’élaboration des monnaies numériques

La Chine, le Brésil, mais aussi l’Union européenne dernièrement… À travers le monde, l’élaboration d’une monnaie numérique est la prochaine étape de la politique économique des États. En ce mois de septembre, Mastercard a initié un nouveau plan stratégique, tourné sur un chantier gigantesque. Après son partenariat avec Wirex, dans la crypto-monnaie, l’Américain élabore maintenant une plateforme spéciale, pour aider les pays dans leur transition monétaire.

En substance, Mastercard a rapporté avoir lancé une « plateforme de test des monnaies numériques des banques centrales, permettant aux banques centrales d’évaluer et d’explorer les monnaies numériques nationales ». Avec celle-ci, chacun de ses partenaires étatiques pourra donc mettre en situation ses jetons numériques, avec des opérations de la banque centrale vers les banques commerciales et les autres fournisseurs de devises, jusqu’aux commerçants et aux consommateurs.

Sur le papier, cela semble assez abstrait, mais la réalité fait que la transition vers une monnaie 100 % numérique possède de nombreux défis. L’urgence en fait partie, pour certains états comme le Brésil et la Chine, qui souhaite obtenir un système monétaire entièrement tourné sur le numérique en 2023. En Europe, la Banque centrale reconnaît avoir pris du retard. Mastercard veut pouvoir les aider, et veut sa place avec eux pour gagner le système même de ces jetons numériques.

Depuis la crise sanitaire et l’effondrement des cours boursiers début mars, Mastercard (MA sur le NYSE) a récupéré son niveau de capitalisation. La société financière s’est relevée de la crise rapidement et avec des prédictions de croissance fortes. Il faut dire qu’elle suit une stratégie tournée vers les nouveaux acteurs de la fintech avec un programme spécial baptisé « Fintech Express », en Europe.

Mastercard, c’est aussi un émetteur de cartes bancaires qui a jeté son dévolu sur Wirex, en difficulté avec le scandale Wirecard. Pour mettre un pied supplémentaire dans les crypto-monnaies, elle a accepté de nouer un partenariat avec Wirex pour que la fintech puisse devenir un membre « principal » de Mastercard.

 Son vice-président en charge des actifs numériques et de la blockchain (chaîne de blocs) déclarait d’ailleurs, en juillet dernier : « le marché des crypto-monnaies continue de gagner en maturité et Mastercard le fait avancer, en créant des expériences fiables et sécurisées pour les consommateurs et les commerces de l’économie numérique d’aujourd’hui ».

Les fintechs sont confrontées à une «crise existentielle»

Le secteur des fintech est confronté à une «crise existentielle» en matière de financements, estime le cabinet McKinsey dans une étude publiée récemment. L’an dernier, 24 fintech ont atteint une valeur de plus d’un milliard de dollars portant à 58 le nombre total des licornes de la tech. La pandémie de Covid-19 devrait freiner les capacités en financement de ce secteur, estime les auteurs de l’étude. 

Si depuis 2014 les investissements dans ce secteur augmentent de 25% par an, au cours du premier semestre 2020 ils ont chuté de 11% au niveau mondial et de 30% en Europe, explique l’étude, citant les chiffres de Dealroom. En juillet 2020, les investissements ont chuté de 18% au niveau mondial et de 44% en Europe par rapport à l’année précédente.

Pour le cabinet, le volet financement constitue ainsi «un défi important» pour les fintech, «dont beaucoup ne sont toujours pas rentables et ont un besoin continu de capitaux alors qu’elles achèvent leur cycle d’innovation». McKinsey évoque notamment les ambitions de ces jeunes sociétés pour devenir rentables : attirer de nouveaux clients mais également monétiser leur modèle en proposant des abonnements Premium.

Selon McKinsey, jusqu’à 5,7 milliards d’euros seraient nécessaires pour soutenir la fintech européenne jusqu’à la deuxième moitié de 2021. Le cabinet estime néanmoins qu’il est difficile de savoir d’où pourraient provenir ces fonds. De fait, en plein pic de la crise, très peu de fintech ont pu bénéficier des programmes de sauvetage des Etats, en raison de leur statut. De même, certaines aides salariales «ont des plafonds de revenus bien inférieurs aux salaires typiques des ingénieurs de fintech et d’autres talents qualifiés, qui représentent une grande partie des coûts fixes de ces entreprises», indique le rapport.

«Alors que la communauté du capital-risque et des investissements de croissance continuera à soutenir certaines entreprises, elles ne peuvent pas répondre à la demande globale par leurs propres moyens», estime par ailleurs le cabinet. Certains domaines d’activités seraient ainsi plus fragiles que d’autres, selon les auteurs de l’étude. Ainsi, les néobanques seraient confrontées à un «avenir inquiétant».

Selon une enquête réalisée par McKinsey en 2018, les clients des banques en ligne détiennent 1,5 produit, contre cinq du côté des banques traditionnelles. En outre, «les banques numériques dépendent des frais de transaction et des commissions pour la majeure partie de leurs revenus, et seules quelques-unes ont réussi à faire souscrire leurs clients à un abonnement ou à des frais de compte», précise le cabinet.

Par conséquent, «de nombreuses banques numériques ont un modèle commercial qui consomme beaucoup d’argent et qui nécessite un financement continu de la part des investisseurs», souligne le cabinet. Selon les auteurs de l’étude, avant la pandémie, les banques digitales perdaient entre 10 et 70 euros par client. Dans le contexte actuel de pandémie, les pertes devraient passer à entre 20 et 75 euros, rendant les fintechs orientées vers l’acquisition de clients «particulièrement menacées», estime le cabinet. «Compte tenu de l’environnement de financement contractuel, de nombreuses banques numériques ne peuvent pas maintenir un modèle économique de consommation de liquidités à moyen terme», conclut le rapport.

 

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