Starling Bank est la première néo-banque à devenir rentable

La Fintech britannique Starling Bank affirme être la première néo-banque à atteindre le seuil de rentabilité, affichant un résultat brut d’exploitation positif 800 000 livres sterling sur le mois d’octobre. Anne Bolden, fondatrice de Starling Bank en 2014, s’est ainsi félicitée sur son blog« Je suis heureuse d’annoncer que Starling est la première néo-banque à devenir rentable (..) Nous avons atteint le seuil de rentabilité en octobre et nous nous attendons à être rentable chaque mois à partir de maintenant sur la base du résultat brut d’exploitation »

 L’année 2020 devrait toujours se solder par une perte significative pour la banque et Starling espère dégager des profits en 2021. La néo-banque justifie ce tournant par une forte croissance de ses revenus et par une maîtrise de ses coûts. En effet, les revenus ont été multipliés par quatre en octobre 2020 par rapport à octobre 2019.

Une réussite qui s’explique par l’activité de la banque auprès des PME (180 000 comptes professionnels sur les 1,7 millions de comptes ouverts) et de la capitalisation des API ouvertes. Anna Mitchell, une responsable chez Starling, déclarait récemment : « Nous avons lancé nos API ouvertes en septembre 2017, et depuis lors, nous avons construit une gamme dynamique d’intégrations avec des produits et services tiers que les clients peuvent associer à leurs comptes Starling »

Ses concurrents, Monzo et Revolut, ont annoncé respectivement des pertes de 115 millions de livres sterling et 107 millions de livres sterling en 2019.  Sous pression, certains acteurs infléchissent leur modèle vers des offres payantes tel que N26.

 

N26 lance une nouvelle offre payante avec N26 Smart

N26 a annoncé le lancement de N26 Smart, une nouvelle offre d’abonnement, à un tarif mensuel de 4,90 euros. La néo-banque souhaite mettre cette offre « intermédiaire » dans l’optique de mettre fin à l’offre gratuite. Il s’agit de la première étape d’une refonte plus globale de son offre bancaire.

N26 Smart se démarque par les fonctionnalités de l’arrondi lors des paiements permettant d’épargner dans des sous-comptes prévus à cet effet sur l’application et l’accès au service client par téléphone, indisponible sur le compte gratuit. Cette offre doit permettre à la Fintech une meilleure segmentation de ses clients en fonction de leurs besoins.

N26 a aussi décidé de retirer la carte physique de son offre gratuite, les anciens clients conserveront leur carte et les nouveaux pourront en commander une en payant 10 euros. Le directeur général de N26 en France, Jérémie Rosselli justifie cela par la crise sanitaire. « Certains ne veulent plus avoir de carte et la crise du coronavirus a accéléré cette tendance »

 Revendiquant plus de 5 millions de clients dans le monde, dont 1,6 million en France, N26 se dote ainsi d’une nouvelle offre, qui d’un point de vue tarifaire, n’a pour l’heure pas d’équivalent chez ses principaux concurrents. La première offre payante de Revolut et Bunq démarre à 7,99 euros.

 

JoomPay, l’application de paiement instantané, est disponible en Europe

Conçue par la plateforme russe de e-commerce Joom, JoomPay est désormais disponible en France en version bêta dans l’App Store et Google Pay, et compterait à date plus de 15 000 clients selon la société. La fonctionnalité est disponible sur JoomMoney, et a reçu le 24 novembre une licence EMI (Electronic Money Instituion)au Luxembourg.

JoomPay, service de paiement mobile instantané a pour principal fonctionnalité d’effectuer un virement à n’importe quelle personne, même si elle n’utilise pas l’application JoomMoney. Seule une adresse email ou un numéro de téléphone est nécessaire. L’application fournit également à ses clients un IBAN et une carte de paiement gratuite, avec une option de cashback sur la plateforme de e-commerce Joom. Le principal avantage de la solution est sa simplicité et son interopérabilité puisqu’elle est compatible avec l’ensemble des acteurs bancaires.

Joom déploie cette nouvelle application dans un contexte ou la Covid-19 a accéléré les paiements instantanés en Europe. Techcrunch estime que ces transactions vont représenter 18 milliards de dollars en 2025, contre 3 milliards cette année en Europe.

Fondé en 2016, Joom s’est spécialisé dans la vente de produits à bas prix et revendique 150 millions de téléchargements en Europe et 20 millions d’acheteurs actifs. Le déploiement de Joom en Europe est un succès et représente la moitié de son volume d’affaires avec la France comme principal marché.

 

October commercialise sa plateforme technologique

La plateforme française de crédit propose désormais sa technologie de neo-lending, October Connect, aux établissements de crédit qui désirent offrir à leurs propres clients un parcours de souscription digital.

October souhaite apporter dans chaque étape de la chaine de crédit ses composants et son expertise. La Fintech partage ainsi ses capacités d’analyse des documents dématérialisés et de recherches d’informations dans le respect des exigences réglementaires, notamment l’approche de la maitrise de la connaissance du client (KYC), de lutte contre la fraude et l’évaluation des risques jusqu’à la prise de décision finale.

L’expérience utilisateur d’October Connect centrée sur la satisfaction des clients, se veut entièrement en ligne avec des formulaires réduits au strict nécessaire, et la faculté d’obtenir une réponse rapidement voire instantanément, et de recevoir les fonds dans les délais les plus courts. October Connect pourrait constituer un important facteur de différenciation pour les établissements de crédit.

La technologie October Connect a déjà été implémenté chez Engie avec une approche de financement participatif des projets de l’entreprise par ses salariés. L’objectif est de permettre aux employés de soutenir directement les projets de leur entreprise en devenant prêteurs, avec un remboursement du capital ainsi que des intérêts en fonction des performances des projets.

 

Western Union finance la première Fintech licorne du Moyen-Orient

Western Union a acquis une participation de 15 % dans la branche de paiement digital de Saudi Telecom, STC Pay. Cette opération valorise désormais la société à 1,3 milliards de dollars, et permettra d’augmenter son capital ainsi que de soutenir ses plans d’expansion à long terme.

Le président du groupe STC, Mohammed bin Khalid Abdullah Al Faisal, a déclaré que cet accord créé la « première licorne Fintech saoudienne et du Moyen-Orient ». Cependant selon CB Insights, le Moyen-Orient compte déjà au moins huit licornes, l’une aux Émirats Arabes Unis, et les sept autres sont basées en Israël.

STC Pay facilite les transferts bancaires locaux, les paiements des commerçants ainsi que les transferts de fonds internationaux. La Fintech revendique actuellement 4,5 millions d’utilisateurs, représentant environ 13 % de la population d’Arabie Saoudite. Western Union permettra aux utilisateurs de STC Pay d’envoyer des fonds vers plus de 200 pays dans plus de 130 devises.

Ce nouveau partenariat permet au gouvernement saoudien de réduire l’utilisation de l’argent liquide et moderniser son économie tandis que STC Pay introduit Western Union dans les services de paiement digitaux dans la région du Golfe.

 

Stripe pourrait se valoriser à plus de 70 milliards de dollars

Stripe est en discussion pour boucler un nouveau tour de table et pourrait valoriser la société à plus de 70 milliards de dollars. Les pourparlers en sont à leurs débuts et rien ne garantit encore que le cycle de financement sera mené à son terme.

En avril, la société basée à San Franscisco a levé 600 millions de dollars auprès d’investisseurs, sur un total de près de 2 milliards de dollars depuis sa création il y’a une dizaine d’années. L’entreprise de paiement en ligne revendique selon son site internet, des clients prestigieux tel que Amazon, Salesforces et Lyft.

Au cours de l’année 2020, Stripe a élargi son offre en lançant un service d’émission de cartes pour ses clients basés aux États-Unis et a racheté la Fintech nigériane Paystack pour se développer en Afrique. Cette acquisition intervient dans un contexte de forte croissance de l’économie en ligne en Afrique.

 

 

By Saad YOUSSOUFI

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