CIH Bank digitalise ses services bancaires aux entreprises en partenariat avec Finastra

CIH Bank a mis en service Fusion Corporate Channels et Fusion Trade Innovation de Finastra pour numériser ses services bancaires de bout en bout à destination des entreprises. Ces solutions offrent aux entreprises clientes un accès à des services de financement du commerce et de la chaîne d’approvisionnement de la banque en ligne plutôt qu’en agence.

Avec Fusion Corporate Channels, la CIH Bank est en mesure d’unifier les services commerciaux sous un seul portail. En s’intégrant aux systèmes d’approvisionnement, de finance ainsi qu’aux progiciels de gestion intégré de ses clients, CIH Bank peut analyser les comportements transactionnels des clients afin de tirer une plus grande valeur de ses relations d’affaires. En plus des services transactionnels, la solution omnicanale ouvre la porte à la banque mobile et à la connectivité d’hôte à hôte. Fusion Trade Innovation, la solution de financement du commerce de Finastra, améliore les capacités de commerce numérique de la banque grâce à des fonctions de flux de travail intégrées et améliore également les services en fournissant une interface utilisateur intelligente.

Finastra est une Fintech basée à Londres. Elle a été créée en 2017 et fournit des logiciels de services financiers couvrant la banque de détail, la banque transactionnelle, les prêts et les marchés de trésorerie et de capitaux. La société a des bureaux dans 42 pays, emploie plus de 10 000 personnes et compte environ 8 600 clients (dont 90 des 100 plus grandes banques du monde, en termes d’actifs) dans 130 pays.

CIH Bank a travaillé avec l’équipe de Finastra Services pour mettre en œuvre ces logiciels en utilisant le programme Fusion Adopt, qui a permis de réaliser la plus grande partie du projet à distance, en dépit de la situation actuelle de pandémie de COVID-19.

La fintech Revolut étend ses services au grand public en Australie

Revolut lance ce lundi 10 Août 2020, au grand public son application et sa carte bancaire avec un ensemble de fonctionnalités uniques et un système d’abonnement innovant et inédit en Australie. Revolut, qui compte 12 millions de clients dans le monde entier, a déjà intégré les 30 000 Australiens sur sa liste d’attente, mais la décision d’élargir l’application au grand public signifie que la fintech sort enfin de sa phase bêta initiée en 2019.

Conçu pour les téléphones portables, Revolut a rencontré un franc succès en Europe avec une base d’utilisateurs jeunes et technophiles. Selon le directeur général de Revolut Australia, Matt Baxby, c’est également son objectif en Australie. « La plupart des Australiens, et même la plupart des jeunes, gèrent aujourd’hui la majeure partie de leur vie par le biais de leur téléphone portable, et nous pensons qu’il ne devrait pas en être autrement pour la gestion de leurs finances, qu’il s’agisse de quelque chose d’aussi simple que l’établissement d’un budget et le paiement des factures, ou de quelque chose de plus complexe comme l’achat de cryptomonnaies ou de marchandises », explique Matt Baxby. « Revolut s’oriente vers une SuperApp financière qui permet aux Australiens de vraiment prendre le contrôle de leurs finances en un seul endroit. Il y a tellement de produits financiers existants qui sont soit trop compliqués, soit inaccessibles pour les Australiens et nous voulons décomposer cela et remettre le pouvoir entre les mains de nos clients ».

Le chemin vers son lancement public en Australie n’a pas été des plus faciles pour Revolut. En effet, entrée sur le marché australien en 2019, la Fintech a fait sourciller certains après avoir reçu une dérogation spéciale du régulateur ASIC pour conserver les fonds des clients sur des comptes en fidéicommis auprès d’une banque australienne non divulguée. Cependant, Revolut a depuis obtenu sa propre licence de services financiers australienne appelée AFSL (Australian Financial Services Licence) et bien qu’elle ne soit pas encore une banque capable d’offrir des produits comme les comptes bancaires et les comptes d’épargne, Baxby confirme que l’obtention d’une licence bancaire est prévue pour l’avenir. « Notre point de vue sur le marché est que la concurrence est évidemment concentrée avec quelques grandes banques et que, par conséquent, le choix des consommateurs n’a pas été particulièrement étendu », dit-il. « Mais il y a un potentiel pour que nos clients soient mieux satisfaits en offrant des produits de crédit et de dépôt à l’avenir ».

 » Notre licence bancaire nous permet de le faire, et c’est quelque chose que nous allons cibler à l’avenir. Nous ne voulons pas fixer de délai, mais nous y travaillons activement pour le moment ».

En attendant, les utilisateurs de Revolut peuvent s’attendre à de futures versions telles qu’une fonction de dons automatiques, la possibilité d’échanger des cryptomonnaies et de négocier des actions (sans commission).

Quantum Group a racheté Tail, un fournisseur de solutions de cashback

L’incubateur fintech basé au Royaume-Uni, Quantum Group, a racheté Tail, une startup fournissant des solutions de cashback.

Tail fournit des solutions de cashback par le biais de plateformes telles que Monzo, Starling et Volopa. La société a été créée pour éliminer le besoin de cartes ou de bons de fidélité, en transférant le cashback sur les comptes bancaires des clients après l’achat. Son application s’intègre au compte bancaire de l’utilisateur pour proposer des offres et des récompenses sous forme de cash-back, permettant ainsi aux commerçants hyperlocaux, locaux et nationaux d’entrer en contact avec les clients grâce à la solution de récompenses basée sur les données.

En 2019, Quantum Group avait acquis 30 % de la start-up et l’incubateur a maintenant finalisé l’acquisition de la société pour une somme non divulguée. Grâce à l’achat de Tail, Quantum Group prévoit de continuer à augmenter le nombre de partenaires bancaires intégrés à sa plate-forme et à embarquer un ensemble de détaillants du Royaume-Uni.

Les 10 finalistes du concours EcoBank Fintech Challenge 2020 sont connus

EcoBank a récemment rendu publique la liste des finalistes de la troisième édition de la compétition EcoBank Fintech Challenge qui donne aux startups des 54 pays du continent africain, l’opportunité de promouvoir leurs solutions fintech et de les déployer potentiellement sur les 33 marchés de la banque.

Les précédentes éditions ont été remportées par Nala en Tanzanie et IroFit au Nigeria. Pour cette édition, il y’a eu plus de 600 fintechs participantes.

Les 10 Fintechs finalistes sont issus de 7 pays différents et participeront à la finale en ligne prévue pour le 21 août.

La liste des finalistes comprend Always In-Touch Real-time (Afrique du Sud), Ukheshe Payment Solutions (Afrique du Sud), Franc Group (Afrique du Sud), Growth Factor (Ghana), Nokwary Technologies Limited (Ghana), Leaf Global Corporation (Rwanda), Moja Ride (Côte d’Ivoire), Papersoft S.A (Botswana), PayChap Technologies (Tanzanie), Fluid AI (Inde).

Pour les trois premiers au classement, le jury leur décernera des prix en argent d’une valeur de 10 000, 7 000 et 5 000 dollars. Toutes les 10 Fintechs finalistes seront inscrites à la bourse Fintech d’Ecobank et bénéficieront toutes d’un programme de six mois qui leur permettra d’explorer différentes opportunités de partenariats avec la banque panafricaine.

La fintech de la semaine : October (ex Lendix)

October a été fondée fin 2014 en France, sous le nom Lendix. La fintech a su tirer profit de l’opportunité offerte par les nouvelles règlementations européennes ouvrant le monopole bancaire.  

Elle a pour mission de favoriser la croissance des PME européennes en mettant en relation efficacement leurs besoins de financement avec l’épargne de prêteurs particuliers et institutionnels.

Elle est considérée comme l’une des principales plateformes de crowlending dédiée aux PME en Europe. La fintech October est aujourd’hui présente en France, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Allemagne.

Plus de 400 millions d’euros et environ 1000 projets ont été financés via la plateforme.

Les investisseurs particuliers comme institutionnels peuvent financer via October, des projets de développement des PME. En effet, via October Factory (société de gestion de portefeuille agréée par l’AMF), les investisseurs avertis et les institutionnels peuvent souscrire à un fonds d’investissement. Quant aux particuliers ils peuvent souscrire directement via October IFP (Intermédiaire en Financement Participatif) qui est enregistré auprès de l’ORIAS.

On se retrouve la semaine prochaine avec la prochaine Fintech de la semaine !     

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…See You Next Week

Boukary TANDAMBA

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B-part est une boutique de conseil en stratégie, en réglementaire et direction opérationnelle de projets. Notre métier : créer des banques et des néo-banques, des fintechs….

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