Quantilia prépare les entreprises au post-covid19

Via son projet « La 4e Ligne », Quantilia recense et analyse les initiatives prises par les entreprises pour lutter contre la pandémie. L’objectif étant de préparer le monde d’après-Covid-19.

La fintech niçoise créée en 2017 s’est lancée dès le début de la pandémie dans un vaste projet de recensement et d’analyse des différentes actions mises en place partout en France par les entreprises – quels que soient la taille et le secteur – pour aider le pays à traverser la crise sanitaire.

Le nom du projet, « La 4e Ligne » , est inspiré des trois lignes de front présentées par le président de la République. Après les soignants, les aidants comme les caissières et tous ceux qui télétravaillent, la 4e Ligne représente les investisseurs institutionnels dont le soutien post-Covid-19 sera nécessaire pour relancer l’économie.

En quoi le fait de fournir des informations sur la mobilisation d’une entreprise durant la crise intéresse-t-il les investisseurs? L’objectif avoué de Quantilia est qu’ils puissent choisir de le faire dans des sociétés plus responsables, plus solidaires et humaines. 

A date, Quantilia a recensé plus de 1.000 initiatives sur tout le territoire. Que ce soit la réorganisation en interne des équipes pour permettre le télétravail, la mise en activité partielle de certains salariés afin d’éviter les licenciements.

La 4e Ligne s’adresse en priorité aux investisseurs institutionnels mais elle diffusera également gratuitement cette information au grand public sur les réseaux sociaux car tout le monde doit être en première ligne de la solidarité.

 

Revolut cherche à acheter des rivaux !

La société FinTech Revolut, basée à Londres, prévoit d’utiliser les 500 millions de dollars qu’elle a obtenus des investisseurs pour acquérir des entreprises technologiques concurrentes souffrant de l’impact de la pandémie mondiale de coronavirus.

Nikolay Storonsky, fondateur et PDG de Revolut, a déclaré que son entreprise a “une réelle opportunité” d’utiliser la pandémie à son avantage. Bien que la start-up ait perdu des revenus en raison de la diminution de l’utilisation des cartes dans le monde entier dans le cadre de COVID-19, elle est toujours en position de force.

Fondée en 2015, Revolut a débuté avec une carte de débit prépayée qui permet aux utilisateurs de contourner les frais de change lors de leurs voyages à l’étranger. Depuis sa création, la FinTech a élargi son offre pour inclure le commerce de devises cryptographiques, les services bancaires aux entreprises et plus encore.

Storonsky a déclaré que l’objectif est maintenant d’étendre les racines de la société de cartes de débit prépayées, de rechercher des offres dans l’agrégation de voyages afin que ses utilisateurs puissent acheter des vols ou louer des véhicules en utilisant l’application Revolut.

Revolut a levé 500 millions de dollars en février, ce qui a fait monter sa valeur à 5,5 milliards de dollars avant la montée en flèche de la pandémie en Europe.

Bien que Revolut ait été touché par la réduction des dépenses en cartes, Storonsky a déclaré que “dans l’ensemble, nous nous en sortons bien par rapport aux autres joueurs”.

Contrairement à ses concurrents, la startup n’a licencié ou mis à pied aucun de ses 2 500 travailleurs. Elle a toutefois demandé à certains employés d’échanger un pourcentage de leur salaire contre des actions de l’entreprise. Si Revolut doit conserver des liquidités, Storonsky a déclaré qu’elle “pourrait” envisager de futures mises à pied.

 

Paiements sans contact : la montre suisse qui allie tradition et modernité!

Payer sans contact avec une tocante traditionnelle au look classique? C’est désormais possible grâce à la montre à quartz MuchBetter développée en collaboration entre la fintech MuchBetter et la société Suisse Winwatch, sise à Sion. Un bijou de technologie cédé 295 francs!

Ce nouveau garde-temps en acier, et non en plastique comme la SwatchPay, contient une puce pour les paiements qui se trouve dans la glace saphir. Ce prodige, baptisé STISS est le résultat de différents partenariats high-tech et fintech! Un système de paiement par ailleurs soutenu par Mastercard.

Selon ses concepteurs, cette montre originale permet de payer partout dans le monde où le paiement sans contact est accepté. Il suffit d’activer la montre dans l’application de paiement MuchBetter (eWallet), selon le site internet du fabricant qui caresse certaines ambitions…

 

L’UE publie une nouvelle liste de pays tiers à haut risque

La Commission européenne a publié, une nouvelle liste de pays tiers identifiés à haut risque dont le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme présente des carences stratégiques.

Cette mise à jour a été effectuée en tenant compte des évolutions survenues au niveau international depuis 2018, explique la Commission européenne dans un communiqué, notant que cette nouvelle liste concorde à présent davantage avec les listes publiées par le Groupe d’action financière (GAFI).

Les pays qui figurent sur cette liste sont les Bahamas, la Barbade, le Botswana, le Cambodge, le Ghana, la Jamaïque, Maurice, la Mongolie, le Myanmar, le Nicaragua, le Panama et le Zimbabwe.

La Commission européenne a en même temps retiré de « sa liste noire » la Bosnie-Herzégovine, l’Éthiopie, le Guyana, la République démocratique populaire lao, Sri Lanka et la Tunisie.

L’exécutif européen a également présenté une nouvelle méthode pour identifier les pays tiers à haut risque « qui font peser une menace significative sur le système financier de l’UE ». Cette nouvelle méthode, selon la Commission européenne, vise à rendre plus clair et plus transparent le processus d’identification de ces pays tiers.

Les principaux éléments nouveaux de cette méthode concernent l’interaction entre les procédures d’inscription de l’UE et du GAFI sur la liste des pays concernés, un dialogue renforcé avec les pays tiers et une consultation renforcée des experts des États membres, ajoute la même source.

 

Les financements des FinTechs s’accélèrent au Vietnam

La recette miracle du portefeuille électronique n’en finit pas d’attirer les FinTechs offrant des solutions technologiques pour l’industrie des services financiers sur un marché vietnamien en ébullition.

Les fintechs ont obtenu le plus de financement au Vietnam, selon le rapport « FinTech in ASEAN : From Start-up to Scale-up (2019) » publié par United Overseas Bank (UOB), PwC, et la Singapore Fintech Association (SFA). Le rapport révèle que le Vietnam a enregistré une forte augmentation du financement global des technologies financières, recevant 36% du financement mondial des pays de l’ASEAN. Il a reçu 0,4% du financement total de l’ASEAN en 2018. Cette hausse est attribuable à deux opérations importantes : 300 millions d’USD dans VNPay et 100 millions d’USD dans la levée de fonds de la série C de Momo Pay.

La population vietnamienne nombreuse et sous-bancarisée et les taux élevés de pénétration de la téléphonie mobile et d’Internet ont également été des moteurs importants de l’augmentation de l’investissement global dans les entreprises locales de technologies financières.

Le rapport constate que l’accent mis sur les solutions de paiement parmi les investisseurs est cohérent avec les économies dans les premiers stades de développement d’un secteur des technologies financières.

Cette progression est également attribuable à l’évolution du gouvernement vers l’utilisation des paiements mobiles et à son soutien à l’industrie des technologies financières par le biais d’activités telles que le Fintech Challenge Vietnam (FCV). Le FCV est organisé par la Banque d’État du Vietnam (BEV) avec le soutien de  Mekong Business Initiative, un programme financé conjointement par le gouvernement australien et la Banque asiatique de développement (BAD).

La population jeune et avertie du Vietnam en fait un marché attractif pour les entreprises axées sur les solutions de paiement, ce qui suscite un fort intérêt des investisseurs dans ce domaine, selon Harry Loh, Pdg de UOB Vietnam. Parmi les entreprises de technologies financières interrogées pour le rapport, 40% de celles basées en dehors de l’ASEAN ont l’intention de faire une incursion dans la région, 13% d’entre elles envisageant le Vietnam.

La vague des fusions et acquisitions dans les fintechs est inéluctable dans le contexte de la promotion par le gouvernement des paiements sans numéraire et de la participation du Vietnam à de nombreux accords commerciaux de nouvelle génération, en particulier l’Accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Vietnam (EVFTA) qui comporte aussi l’engagement d’ouverture du marché bancaire et financier.

Selon les chiffres du Département des paiements de la BEV, à la fin octobre 2019, le Vietnam comptait 32 prestataires de services de paiement intermédiaire agréés par la BEV, dont 29 compagnies qui fournissent des services de portefeuille électronique. Les statistiques de plusieurs organisations montrent également que cinq portefeuilles Payoo, MoMo, AirPay, MoCa, FPT représentaient 90% des services d’intermédiaire de paiement en termes de quantité et de valeur des transactions.

 

La Fintech de la semaine : Ma French Bank

Ma French Bank est une marque du groupe La Banque Postale qui a été créée au courant de l’année 2019. Le groupe bancaire qui possède déjà plus de 10 millions de clients à son actif a voulu sortir une nouvelle offre capable de rajeunir sa base de clients. Pour le moins qu’on puisse dire, c’est que les premiers résultats sont prometteurs. A la fin 2019, ce sont plus de 60% des clients de Ma French Bank qui étaient âgés de moins de 38 ans.

Avec un design particulièrement jeune, et un support (mobile) qui l’est tout autant, la banque mobile a trouvé son public. Chaque mois, ce sont plus de 80% de ses clients qui se connectent à l’application mobile. Ma French Bank se félicite d’avoir une base de clients « actifs » dont la moitié a réalisé plus de 3 opérations sur le mois. Son ambition ? Franchir le million de clients à l’horizon 2025.

Ma French Bank se positionne à l’intersection entre deux types de néo-banques : elle propose un compte et une carte bancaire sans aucun frais à l’étranger pour la coquette somme de 2€ par mois. Elle est uniquement disponible pour des clients qui possèdent déjà un compte bancaire. Il faut voir l’offre Ma French Bank comme un complément utile pour ceux qui veulent bénéficier d’avantages à l’international (Visa Internationale sans frais).

On se retrouve la semaine prochaine avec la prochaine Fintech de la semaine !

 

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…See You Next Week

By Lamiae Kettani
b-partienne engagée

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B-part est mobilisé et le reste durant cette phase délicate que nous passerons avec succès ensemble !

Courage à tous et restez chez vous !