Casablanca, un hub régional

Le 07 janvier 2016, l’AJAM (Association des juristes d’affaires marocains) a organisé une soirée-conférence sur le thème « Casablanca, porte des investissements en Afrique», inaugurant l’année de l’Afrique au MEDEF. Le Maroc occupera ainsi une place centrale, notamment grâce et via la participation de l’AJAM qui œuvre depuis 2009 à l’amélioration et la promotion du droit des affaires dans le pays et réunit des avocats et juristes exerçant au Maroc, en France, à Londres et à New York. Aujourd’hui, Casablanca est la porte d’entrée du marché africain. La capitale économique échappe en effet aux facteurs décourageant traditionnellement les investissements sur le marché africain, à savoir l’instabilité (aussi bien politique, économique que juridique), les faibles ressources humaines et des infrastructures obsolètes et/ou insuffisamment déployées. Casablanca se positionne en tant que hub financier régional dans un contexte où l’Afrique occupe le 2ème rang pour l’attractivité des IDE derrière l’Asie. Ce progrès, entre autres, montre que 2016 est l’année ou jamais pour oser investir en Afrique, oser être en Afrique et oser créer en Afrique avec les Africains…en s’appuyant sur le Maroc.

1Casablanca, porte d’entrée vers un espace OHADA unifié

Le Maroc est donc la porte d’entrée vers un marché africain qui est doté de plusieurs atouts. A leur tête, une monnaie commune, le CFA, qui offre l’avantage de la stabilité et de la parité avec l’Euro. L’Afrique francophone dispose aussi d’un espace juridique plus uniformisé et stable que l’Afrique de l’Est. L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires comprenant 17 États (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad, Togo) dit espace OHADA connait des progrès constants sur le plan juridique. La réforme du droit des suretés, la numérisation des ressources du droit , les points communs entre le droit OHADA et le droit français et enfin la présence d’un vivier de juristes disposant d’une double-culture juridique sont autant d’arguments et de facteurs prouvant une stabilité juridico-règlementaire indispensable pour des investissements couronnés de succès. En matière de réformes juridiques, le Maroc n’est pas en reste avec la loi 14-18 portant sur le nouveau régime juridique des OPCC visant à clarifier et à améliorer les dispositions régissant le fonctionnement des activités de capital investissement et leur harmonisation avec les standards internationaux. Les progrès en matière de droit des affaires, d’infrastructures et de formation des cadres s’inscrivent dans un contexte général de meilleure gouvernance, en Afrique et notamment au Maroc. A Casablanca, cette meilleure gouvernance se traduit par une plus grande exigence de qualité envers les entreprises et les investisseurs, exigence labélisée par l’octroi du statut CFC (Casablanca Finance City), gage du respect de plusieurs valeurs, dont le niveau de compétences, la gestion intègre et transparente et le respect du droit du travail et de l’environnement.

2C’est parce que nous sommes convaincus chez B-Part Consulting que le Maroc est la porte d’entrée de l’Afrique que nous avons installé notre filiale africaine à Casablanca, pour y accompagner nos clients dans leurs projets de développement sur l’ensemble du continent , en bénéficiant du statut CFC que nous avons obtenu en janvier 2016 .

L’équipe B-Part Consulting.

Pour aller plus loin :

– CFC Academy

– www.jeuneafrique.com/268633/economie/top-10-des-pays-africains-les-plus-competitifs-en-2015-selon-le-wef/.